Déclaration et prolongation de l’arrêt
maladie
Envoi de l'arrêt maladie à la CPAM
En cas d'arrêt de travail pour maladie ou
accident non professionnels, le salarié doit envoyer son arrêt de travail à la
CPAM dans les deux jours suivant la date d'interruption du travail. Si l'arrêt
de travail, ou l'avis de prolongation, est envoyé hors délai, la CPAM informe
l'assuré du retard et de la sanction à laquelle il s'expose en cas de nouvel
envoi tardif dans les deux ans de la date de prescription de l'arrêt considéré.
En cas de nouvel envoi tardif, le montant des IJSS maladie concernant la
période écoulée entre la date de prescription de l'arrêt et la date d'envoi est
réduit de 50 %, sauf si l'assuré est hospitalisé ou s'il établit
l'impossibilité qu'il avait d'envoyer son avis d'arrêt de travail dans les
délais utiles.
Prolongation d'arrêt maladie et indemnisation sécurité
sociale
La prolongation d'un arrêt de travail doit
être décidée par le médecin prescripteur de l'arrêt initial ou le médecin traitant,
sous peine de faire perdre à l'assuré son droit à indemnisation (ex. : IJSS
maladie pour les salariés du régime général). Il existe quelques exceptions à
ce principe :
· prolongation prescrite par un médecin spécialiste consulté à la demande du médecin traitant ou par un médecin remplaçant le prescripteur de l'arrêt initial ou le médecin traitant,
·
prolongation prescrite à l'occasion d'une
hospitalisation,
·
ou, en dehors de ces cas, en cas d'impossibilité
pour l'un ou l'autre de ces médecins de prescrire cette prolongation (à
justifier par l'assuré par tous moyens sur demande de la CPAM).
Dans tous les cas, l'assuré, ou le professionnel de santé
sous la responsabilité de l'assuré, indique sur l'avis d'arrêt de travail le
motif pour lequel le prescripteur de la prolongation n'est pas le médecin
prescripteur de l'arrêt initial ou le médecin traitant.
Rf : FH 10/02/2005