Loi pour la confiance et la modernisation de l'économie

Loi 2005-842 du 26 juillet 2005, JO du 27, p. 12160

Quel titre !!!! Après la réforme du dialogue social en mai 2004 (qui a permis la signature d’accords plus défavorables que le code du travail), la loi pour la cohésion sociale en janvier 2005 (qui a rétabli la qualité professionnelle comme critère de licenciement art 71 et l’art 73 qui permet le licenciement économique pour sauvegarde de la compétitivité de l’entreprise). Aujourd’hui, on bascule dans le registre de la confiance, ça rassure non ????  

 

Voici un point qui nous intéresse particulièrement :

 

La société européenne à la Française, outil essentiel pour permettre aux entreprises d'organiser leurs activités au sein de la Communauté, est introduite dans notre code de commerce (livre II); de forme anonyme, cette société hybride est régie par le règlement européen.

 

Caractéristiques juridiques

 

Le statut de la société européenne ressort du règlement 2157/2001 du 8 octobre 2001. Ce texte permet notamment la fusion de sociétés relevant de législations nationales différentes et le transfert de siège social avec le maintien de la personnalité morale.

 

En conséquence, la société européenne qui s'immatriculera en France sera à la fois régie par le règlement CE, par les dispositions des articles L. 229-1 à L. 229-15 introduites par le code de commerce et celles applicables aux sociétés anonymes non contraires à celles-ci.

 

Les sociétés européennes immatriculées en France au registre du commerce et des sociétés ont la personnalité juridique à compter de leur immatriculation.

 

Toute société européenne régulièrement immatriculée en France peut transférer son siège social dans un autre État membre, sous réserve d'établir un projet déposé au greffe du tribunal de commerce dont elle dépend. Cela ne vous rappel pas le débat sur la constitution Européenne et la fameuse directive BOLKESTEIN (qui permettait à une société d’appliquer la législation du travail en vigueur dans le pays de son siége social) étonnant non ????

 

À l'image de la SAS, la société européenne ne faisant pas appel public à l'épargne peut insérer dans les statuts des clauses restrictives de cession ; ainsi, les actions peuvent être frappées d'une interdiction de négociation pendant une durée maximale de dix ans.

IBM France ne serait-elle pas une SAS ??? Étrange à l’heure ou l’on nous parle de retrait de cotation des actions IBM !!!!

 

FH 3110 maj le 05/08/05