OBJET : Les
QUOTAS LETTERS 2005
Au nom de l’Organisation Syndicale F.O. d’IBM
France, je vous adresse ce courrier pour
vous demander d’intervenir auprès des collaborateurs chargés d’élaborer les termes de quota letters
2005 en particulier sur ses contingences légales.
Je vous rappelle que
nous vous avions déjà signalé des dérives dans son application en mai 2004 et ,
à la suite d’interventions diverses des corrections temporaires sur l’exercice
2004 avaient eu lieu avec des engagements de prendre en compte nos remarques
pour les exercices suivants.
Ors je
constate que les derniers documents 2005 soumis à approbation aux commerciaux et autres
populations soumises à paie variable (quota letter)
ne tiennent pas compte des points soulevés en 2004.
Aussi, dans
le cadre de notre responsabilité syndicale, nous vous re-soumettons les notions
fondamentales à traiter afin de corriger et lever tout litige que nous
témoignent de nombreux salariés concernés.
1)
Respect des règles contractuelles :
Sur le plan juridique, tout
document contractuel doit être rédigé dans la langue du pays, et de la personne
à qui il est adressé. Le recours à des termes techniques non compréhensibles
est donc à proscrire.
(l’article
122-39 du code du travail avait été déjà rappelé par L’inspection du travail
autour du PBC).
Les définitions des objectifs
doivent être figées, toutes modifications correspondantes doivent être
formalisées sous forme contractuelle (avenant nouvelle quota letter). Il s’avère
qu’à nouveau, les références sont associées à des liens électroniques sans
capacité à fixer le contenu avec la quota letter.
L’énoncé de tous les éléments
constituant la quota letter doit être compréhensible
et détaillé pour être en mesure d’une évaluation maîtrisée. là
encore, des codifications techniques supplantent un explicatif plus que
nécessaire.
Les postes doivent pouvoir
s’adapter aux accords Cie IBM France suivant les aptitudes et les besoins
professionnels (GPEC). L’annonce de recentrage d’activité impliquant une
réduction d’effectif de 50% renforce l’utilité de recours au tutorat, mais
aussi de faciliter les échanges inter-fonctions . (blocages signalés).
2) Contrôle et suivi de l’activité :
La visibilité des affaires
confirmant une commission a été améliorée, mais doit se poursuivre.
La quota letter est à signer en l’état ou à rejeter. Aucune
modification (même contractuelle) pour préciser les termes du contrat n’est
possible. Cela renforce un climat conflictuel plutot
que participatif. Nous vous
enjoignons à chercher l’adhésion des populations concernées au lieu de leur
défiance, le service rendu n’en sera que plus profitable à tous.
Une centralisation de l’ensemble :
plan de motivation de l’année en cours, modalités de prise de revenu avec les
règles de commissionnement. Les différents accélérateurs (campagnes,
promotions)) doivent être structurée au sein d’un support unique. exemple: database, team room.
La sensibilité de ces données
impose de les protéger et de conditionner leur mise à jour (date, n° de version).
La stabilité dans l’affectation des
territoires /objectifs doit être établie
pour l’équité de traitement
les outils
réclamés de suivi mensuel des affaires réalisées pour chaque commercial et plus
généralement de suivi des critères d’atteinte d’objectifs sont ils effectifs?
3) Visibilité et transparence des résultats :
Les
mesures évaluatoires doivent être mesurables,
vérifiables donc infalsifiables.
L’exhaustivité des critères doit être
complète avec communication aux instances sociales de l’entreprise.
Les instances CSP et CCE doivent
avoir les éléments définis autour de la rémunération variable. (en particulier sur les changements fondamentaux : changement
de mode de rémunération 70/30 vers 50/50, Bonus Plan,...) .
Le bilan sur les résultats
,les quota letters émises, doit être divulgué
aux instances sociales.
Dans l’attente
de vos réponses nous restons à votre disposition pour prendre en considération
les différents points soulevés en vue d’un règlement satisfaisant pour
l’ensemble des intervenants, et souhaitons une intervention auprès des opérations pour tenir compte des problèmes
soulevés, associée à des réponses sur
ces points, au sein des instances à
venir comme le CCE.
Veuillez agréer, Madame La Directrice des Relations Sociales
l’expression de nos salutations syndicalistes les plus cordiales.
Jean-Paul Vincent
Délégué Syndical Central FO IBM France