Le 03 mai 2004
Monsieur,
Au nom de
l’Organisation Syndicale FO IBM France je vous adresse ce courrier pour vous
préciser nos demandes autour de la paie variable et de ses contingences
légales.
En effet, lors
d’une précédente réunion téléphonique, nous vous avons signalé des nécessités
de revoir les différentes modalités touchant la rémunération des commerciaux
IBM France.
Aussi, dans le cadre de notre responsabilité syndicale, nous vous
soumettons trois notions fondamentales à traiter afin de corriger et lever tout
litige que nous témoignent de nombreux commerciaux.
1) Respect des règles contractuelles
:
Sur le plan juridique, tout document
contractuel doit être rédigé dans la langue du pays, et
de la personne à qui il est adressé. Le recours à des termes techniques non
compréhensibles est donc à proscrire.
(l’article 122-39 du code du
travail avait été déjà rappelé par L’inspection du travail autour du PBC).
Les définitions des objectifs doivent être figées, toutes modifications
correspondantes doivent être formalisées sous forme contractuelle (avenant
nouvelle quota letter).
L’énoncé de tous les éléments
constituant la quota letter doit être compréhensible et
détaillé pour être en mesure d’une évaluation maîtrisée.
Les structures de postes doivent pouvoir
s’adapter aux accords Cie IBM France suivant les aptitudes et
les besoins professionnels (GPEC)
2)
Contrôle et suivi de l’activité :
La visibilité des affaires confirmant
une commission est trop longue et peu exhaustive.
Une centralisation de l’ensemble
: plan de motivation de l’année en cours, modalités de prise de revenu
avec les règles de commissionnement des commerciaux. Les différents
accélérateurs (campagnes, promotions)) doivent être structurée au sein d’un
support unique. exemple: database, team room.
La sensibilité de ces données impose de
les protéger et de conditionner leur mise à jour
(date, n°de version).
Le délai de paiement des commissions est trop long (2 à 3 mois voire 5 mois pour 2003 après un
arrêté commercial).
Tout changement concernant une redistribution de revenu (non affecté) n’est
pas expliqué.
Le recours à l’arbitraire pour
distribuer d’éventuelles récompenses complémentaires doit être auditable. Une publication
au sein de l’entité est à réaliser pour justifier l’équité des distributions.
Le manque de stabilité dans
l’affectation des territoires /objectifs amplifie les risques de non équités de
traitement
La nécessité de créer un
outil de suivi mensuel des affaires réalisées pour chaque commercial est
impérative
3) Visibilité
et transparence des résultats :
Les critères de mesures évaluatoires doivent être mesurables, vérifiables
donc infalsifiables.
L’exhaustivité des critères doit être complète avec communication aux
instances sociales de l’entreprise.
Aucune orientation conventionnelle n’est enclenchée dans l’instance CSP
autour de la rémunération variable. (en
particulier sur les changements fondamentaux : changement de mode de
rémunération 70/30 vers 50/50, Bonus Plan,...) .
Le bilan sur les résultats
,les quota letters émises, n’est pas diffusé au minimum aux instances
sociales.
Dans l’attente de vos réponses nous restons à votre disposition pour
prendre en considération les différents points soulevés en vue d’un règlement
satisfaisant pour l’ensemble des intervenants.
Veuillez agréer, Monsieur l’expression de nos sentiments syndicalistes les
plus cordiaux.
Jean-Paul Vincent
Délégué
Syndical Central FO IBM France