Projet de loi sur la participation et l’actionnariat.

Le projet de loi « pour le développement de la participation et de l’actionnariat salarié », présenté au Conseil des ministres le 21 juin dernier sera débattu à l’Assemblée Nationale début octobre. Celui-ci contient 2 volets principaux :

1er volet : mesures relatives à l’épargne salariale

- possibilité de verser un supplément de participation ou d’intéressement dans la limite des plafonds légaux ;

- création d’un « intéressement de projet » qui bénéficiera à des salariés d’entreprises différentes mais travaillant sur le même projet ;

- obligation de négocier sur la participation au niveau des branches ;

- obligation de mettre en place un plan d’épargne entreprise pour chaque entreprise concluant un accord de participation après la publication de la loi ;

- obligation de négocier la mise en place d’un Plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO) dans certaines conditions ;

- mesures sur l’actionnariat salarié et la reprise d’entreprises par les salariés.

 

2ème volet : mesures générales de droit du travail

- création d’un « congé de mobilité » pour les salariés licenciés pour motif économique d’une entreprise de plus de 1.000 salariés à la place du congé de reclassement ;

- création d’un nouveau cas de recours au travail intérimaire : les salariés à temps partiel qui veulent compléter leurs revenus ;

- autorisation des prêts de salariés au sein du même pôle de compétitivité ;

- entrée en vigueur du contrat de transition professionnelle dans les bassins d’emploi où ils remplacent la convention de reclassement personnalisée ;

- suppression progressive de la « contribution Delalande » en cas de rupture du contrat de travail d’un salarié de plus de 50 ans ;

- suppression de la mise à la retraite avant 65 ans d’ici 2009, ce qui remet en cause nos accords ;


- création d’un « CDD de tutorat » permettant à d’anciens salariés de cumuler un emploi et leur retraite ;

- les salariés des entreprises sous traitantes travaillant sur le même site que les salariés de l’entreprise donneuse d’ordres ne seront plus comptés dans les effectifs ni considérés comme électeurs pour les élections professionnelles.