Dans les années
80, la Chine pouvait avec 3 % de croissance assurer la création d’1 %
d’emplois.
Aujourd’hui,
selon les experts de la Banque Asiatique de Développement (BAD), c’est 8 % de
croissance qui seraient nécessaire pour obtenir le même résultat.
Inutile de
chipoter sur les chiffres et sur le fait qu’il s’agit de la Chine. Les chiffres
démontrent que l’activité productive contemporaine ne peut, et de loin , ouvrir les postes de travail nécessaires à l’accueil
de tous les êtres humains qui sont dans les conditions de travailler.
Or toutes les
politiques d’emplois sont construites sur les schémas de la dernière moitié du
20ème siècle.
En ce temps là,
la croissance était riche en emplois productifs avec le « déversement » des
paysans vers l’industrie, puis le tertiaire. Un équilibre se réalisait quasi
naturellement.
Cela ne se peut
plus et impose l’établissement d’un nouveau paradigme dans lequel l’emploi du
plus grand nombre ne serait plus attendu de l’emploi productif. Crucial et
gigantesque programme dont on ne voit malheureusement par encore les premiers
linéaments.