PROJET D’ACCORD SUR LES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT DU PLAN D’ADAPTATION DE LA COMPAGNIE IBM France

Toutes ces mesures sont en cours de négociation

le calendrier prévisionnel d’information/consultation

CALENDRIER et MISE EN ŒUVRE DU PSE

DEFINITION DES POPULATIONS ELIGIBLES ET REGLES DE PRIORITE.

L’aide au départ à la retraite – sur la base du volontariat : ADR

LE DISPOSITIF  DE DEPART VOLONTAIRE - DDV

LE DEPART ANTICIPE VOLONTAIRE -  D.A.V.

LES AIDES A LA CREATION OU REPRISE D’ENTREPRISE

Projet de Formation longue (diplômante ou qualifiante)

Mesures visant à limiter les licenciements

Mise à la retraite

Mobilité interne

Mesures d’accompagnement en cas de licenciement

congé de reclassement

 

La procédure se déroule selon le calendrier prévisionnel suivant 

 

o          22 mars 2007 : Présentation du PPB 2007-2008, annonce de la procédure complexe et du projet de calendrier

o          3 avril 2007  : première réunion de négociation Livre III avec les organisations syndicales ;

o          6 avril 2007  : informations complémentaires du CCE sur le Livre IV ;

o          17 avril 2007  : seconde réunion de négociation Livre III avec les organisations syndicales ;

o          23 avril 2007  : consultation du CCE sur le Livre IV ;

o          9 mai 2007 : information du CCE sur le Livre III ;

o          10 mai 2007 : information des CE concernés ;

o          24 mai 2007 : consultation du CCE sur le Livre III ;

o          25 mai 2007 : consultation des CE concernés sur le Livre III.

Principe de mise en œuvre et Calendrier prévisionnel du pse

15/05/07

Mise en place de l’AGP – Antenne de Gestion des Programmes

 

21/05 au 28/05

Informations sur les conditions de candidature ADR1

Informations sur les conditions de candidature

DDV 1

Informations sur les conditions de candidature

DAV 1

Information sur les conditions de candidature

ADR2, DDV2 et DAV2

 

 

28/05 au 28/06

 

Recueil des candidatures ADR1 et signature bulletin d’adhésion

Recueil des candidatures DDV 1 et signature bulletin d’adhésion

 

Recueil des candidatures DAV1 et Signature bulletin d’adhésion

 

Recueil des candidatures

DAR2, DDV2 et DAV2

et signature bulletin d’adhésion

 

28/06

 

30/06

Fermeture des candidatures aux mesures de volontariat

 

Confirmation par IBM des candidatures retenues.

 

15/07 – 30.07

 

Envoi des notifications/signature des avenants/ confirmation ADR.

 

 

SEPTEMBRE  07

Bilan du volontariat

SEPTEMBRE-OCTOBRE 07

Phase de reclassement interne et / ou externe. 

 

30.10.07

 

Bilans du volontariat et Bilans des reclassements internes / externes 

 

novembre-décembre

démarrage des congés de reclassement/congés de mobilité

 

DEFINITION DES POPULATIONS ELIGIBLES ET REGLES DE PRIORITE.

Définition des populations pouvant être candidates aux dispositifs de départ volontaire

Population Affectée (P1) : signifie l’ensemble des salariés qui occupent un poste au sein des catégories professionnelles affectées par des suppressions d’emploi et précisées dans le Livre IV (cartographie des emplois supprimés).

 

Population Eligible (P2) signifie l’ensemble des salariés remplissant les 3 conditions cumulatives suivantes :

·        n’appartenant pas à la Population Affectée ;

·        exerçant des métiers différents mais identifiés comme compatibles avec les métiers de la Population Affectée ;

·        dont le poste occupé permettrait à un salarié de la Population Affectée, ne souhaitant pas quitter l’entreprise, de bénéficier d’une nouvelle affectation sur ledit poste ainsi libéré directement ou indirectement. (glissement de postes ou jeu de remplacements successifs).

Définition des dispositifs de départ volontaire

 

ADR : Aide au Départ à la Retraite :

Dispositif permettant à certains salariés de prendre la décision de partir en retraite en bénéficiant d’un régime favorable tant au regard du barème indemnitaire appliqué que du traitement de ces indemnités sur le plan social et fiscal.

 

DDV : Dispositif de Départ Volontaire :

Dispositif visant à  accompagner des salariés porteurs de projets, en mettant à leur disposition des moyens et une assistance favorisant la construction et la finalisation de leur projet.

 

DAV : Départ Anticipé Volontaire :

Dispositif organisant, dès la mise en œuvre du plan de sauvegarde de l’emploi, un départ à la retraite, différé par une période d’inactivité, période pendant laquelle le salarié acquiert les trimestres manquants pour liquider ses droits à la retraite Sécurité Sociale à taux plein.

L’aide au départ à la retraite – sur la base du volontariat : ADR

 

1. Descriptif du dispositif

 

Sans préjudice du droit des salariés à liquider leurs droits à retraite par application des dispositions légales et conventionnelles ordinaires s’appliquant en dehors de tout plan de sauvegarde de l’emploi, l’objectif des présentes mesures d’aide au départ à la retraite dans le cadre du Plan de Sauvegarde de l’Emploi est de permettre à certains salariés, tels que définis ci-dessous, de prendre la décision de partir en retraite en bénéficiant d’un régime favorable tant au regard du barème indemnitaire appliqué que du traitement de ces indemnités sur le plan social et fiscal.

 

Pourra se porter candidat au dispositif ADR tout salarié en activité:

 

1) appartenant à la Population Affectée (ADR 1), OU à la Population Eligible (ADR 2).

 

2) justifiant du nombre de trimestres de cotisations auprès de l’assurance vieillesse requis pour liquider leur droit à retraite, à savoir 160 trimestres acquis au plus tard le 30.09.07 sauf dans le cadre de « carrière longue » ci-après rappelé :

 

Activité effectivement exercée avant l’âge de

Nombre d’années validées

Nombre d’années cotisées

Age possible de départ à la retraite

16 ans

42

42

56 ans ou 57 ans

16 ans

42

41

58 ans

17 ans

42

40

59 ans

 

 

2. Régime spécifique favorable applicable aux salariés volontaires au dispositif ADR

 

a) Préavis :

 

Le préavis de départ en retraite applicable dont la durée est  définie ci-dessous, fera l’objet d’une dispense par la Compagnie, le préavis restant normalement rémunéré et traité comme un salaire.

 

- de 3 mois pour les cadres

- Pour les non cadres: 1 mois pour les niveaux 2 et 3, 2 mois pour les niveaux IV , 3 mois pour les niveaux V

 

Indépendamment de la date à laquelle le salarié fera connaître sa décision de bénéficier du dispositif ADR (au plus tard le 28 juin 2007, selon le calendrier de mise en œuvre du PSE), le préavis d’ADR débutera pour tous les bénéficiaires le 1er Août 2007.

Au plus tard la veille du début de préavis tel que fixé ci-dessus, le salarié adhérant au dispositif ADR devra avoir soldé ses congés et restitué l’intégralité de ses outils de travail (téléphone, PC, voitures de fonction et/ou voitures, ADSL) et badge d’accès.

 

b) Barèmes d’indemnité de fin de carrière :

 

Dans le cadre du dispositif ADR, la Compagnie versera une indemnité de fin de carrière aux salariés adhérant à ce dispositif calculée comme suit :

 

BAREME pour les CADRES

- 1 mois après 2 ans,

-  2 mois   après 5 ans   ,

- 3 mois   après 10 ans,

- 4 mois   après 20 ans,

- 6 mois   après 30 ans,

- 7 mois   après 40 ans.

Lorsque l’ingénieur ou cadre a cotisé à l’AGIRC sur la tranche C, l’indemnité de mise à la retraite visée à l’alinéa précédent est majorée d’un mois

 

BAREME pour les NON CADRES

-  1 mois après 2 ans  ,

- 1,5 mois après 5 ans,

 - 2 mois après 10 ans,

- 2,5 mois après 15 ans

- 3 mois après 20 ans,

- 4 mois après 25 ans,

- 5 mois après 30 ans,

- 6 mois après 35 ans,

- 7 mois après 40 ans.

 

c) Bonification

 

Une bonification de 3 mois  de salaire brut s’ajoutera à l’indemnité prévue ci-dessus.

 

d) Assiette de calcul de l’indemnité de fin de carrière bonifiée prévue pour le dispositif ADR:

 

Compte tenu du caractère plus favorable du barème appliqué par rapport aux règle légales et conventionnelles, l’assiette retenue est assise sur :

 

- La Rémunération Théorique de Référence (RTR) de Juin 2006 à Mai 2007, auxquels s’ajoutent les éléments suivants :

- PVA et PFA perçue au titre de l’exercice 2006,

- Payées sur les mois de Juin 2006 à Mai 2007 : la prime d’ancienneté arrêtée à la date de fin de préavis, les heures supplémentaires, les primes d’astreinte, les primes et majorations d’équipe/horaires spéciaux, les prime d’appel au hasard et prime de sortie, et de façon générale toute prime résultant d’un accord d’entreprise IBM, les sommes liées à l’exécution de plans de motivation (commissions, bonus), les éléments de nature exceptionnelle (award,  ..).

 

Sont exclus de l’assiette toutes les sommes ayant un caractère de remboursement de frais (prime de panier, de transport ...) ou d’avantage en nature (voiture professionnelle ou de fonction – pour le montant de l’avantage ou de sa conversion salariale -  ..) ainsi que les éléments tels que les allocations de compensation d’écart de pouvoir d’achat et de position internationale, les IPI & FPI.

 

Il est convenu que l’Assiette de calcul ne pourra être inférieure à la Rémunération Annuelle Garantie (UIMM) du coefficient du salarié adhérant au dispositif ADR.

 

e) Traitement social et fiscal

 

Impôt sur le revenu :

Cotisations de sécurité sociale :

CSG/CRDS

Exonération totale

Exonération totale

Exonération dans la limite du montant de l'indemnité conventionnelle de licenciement

 

L'article 80 duodecies du Code général des impôts (CGI) exonère expressément d'impôt sur le revenu les indemnités de départ volontaire versées dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi. Concernant l’assujettissement aux cotisations sociales, l'administration a précisé que les indemnités de départ volontaire versées dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi sont exonérées de cotisations dans leur intégralité. (Circ. DSS 2006-175 du 18 avril 2006, II : BOSS n° 5/06 p. 128 et Circ. Acoss 2006-73 du 24 mai 2006 n° 1).

LE DISPOSITIF  DE DEPART VOLONTAIRE - DDV

Aux fins d’accompagner des salariés porteurs de projets professionnels ou personnels, un Dispositif de Départ Volontaire (DDV) est mis en place.

1. Conditions d’éligibilité

Pourra se porter candidat au DDV tout salarié en activité,

 

 

Le projet sous tendant la candidature au DDV sera validé par l’AGD.

 

Non-concurrence 

 

La Direction se réserve le droit, au regard du projet professionnel ou personnel présenté par un candidat volontaire, (que ce dernier soit ou non lié par une clause contractuelle de non concurrence), de refuser d’offrir le bénéfice du DDV, si ce projet représente un danger concurrentiel pour l’entreprise.

 

Toute DDV acceptée s’accompagnera d’une levée de la clause de non-concurrence le cas échéant applicable.

2. Modalités de dépôt et de validation des candidatures

 

La période réservée au volontariat sera ouverte du 21 mai au 28 juin 2007.

 

Le candidat au DDV sera reçu par un consultant de l’AGP, qui devra confirmer, au terme d’un ou plusieurs entretiens, la recevabilité de la candidature, notamment compte tenu de l’appréciation de la viabilité de son projet.

 

Si l’éligibilité est confirmée, l’AGP proposera au candidat de signer une lettre d’intention, laquelle ne vaudra pas acceptation par la Compagnie à l’adhésion au DDV, la confirmation de la Compagnie IBM France (ou infirmation) intervenant le 30 juin 2007.

En cas de contestation, le comité de Concertation pourra être saisi.

 

3 Indemnités du Programme DDV

 

L’indemnité spécifique de volontariat est fonction de l’ancienneté (appréciée et figée au 30 juin 2007) et intègre toute indemnité conventionnelle de rupture. Son montant sera précisé dans la convention de rupture du contrat de travail :

 

15.000€ + 0,8 mois de salaire brut moyen mensuel (*) par année d’ancienneté pleines et entières (l’ancienneté étant appréciée au 30 juin 2007).

Cette indemnité est plafonnée à 24 mois de salaire mensuel (*)

 

Assiette de calcul des indemnités :

 

Compte tenu du caractère conventionnel du dispositif, l’assiette retenue est assise sur :

 

- La Rémunération Théorique de Référence (RTR) de Juin 2006 à Mai 2007, auxquels s’ajoutent les éléments suivants :

- PVA et PFA perçue au titre de l’exercice 2006,

- Payées sur les mois de Juin 2006 à Mai 2007 : la prime d’ancienneté arrêtée à la date de fin de préavis, les heures supplémentaires, les primes d’astreinte, les primes et majorations d’équipe/horaires spéciaux, les prime d’appel au hasard et prime de sortie, et de façon générale toute prime résultant d’un accord d’entreprise IBM, à l’exclusion des sommes liées à l’exécution de plans de motivation (commissions, bonus) et des éléments de nature exceptionnelle (award, prime de mobilité, de mutation, ..).

 

Sont exclus de l’assiette toutes les sommes ayant un caractère de remboursement de frais (prime de panier, de transport ...) ou d’avantage en nature (voiture professionnelle ou de fonction – pour le montant de l’avantage ou de sa conversion salariale -  ..) ainsi que les éléments tels que les allocations de compensation d’écart de pouvoir d’achat et de position internationale, les IPI & FPI.

 

Il est convenu que l’Assiette de calcul ne pourra être inférieure à la Rémunération Annuelle Garantie (UIMM) du coefficient du salarié potentiellement éligible.

 

Pour les candidats actuellement à temps partiel, et ayant eu des périodes à temps plein au cours des dix dernières années, l’allocation mensuelle sera pondérée en fonction de la durée respective des dites périodes travaillées limitées aux dix dernières années, sans pouvoir dépasser 90 % du salaire de référence actuel.

4. Accompagnement du départ volontaire

 

Les salariés volontaires acceptés bénéficieront d’un dispositif d’accompagnement renforcé destiné à les aider à finaliser ou à consolider leur projet, intégrant les prestations de l’AGD.

 

Date et terme du contrat de travail

 

En cas de concrétisation du DDV, la rupture du contrat de travail du salarié volontaire prendra la forme d’une rupture d’un commun accord pour motif économique intervenue sur initiative de l’employeur et acceptée par le salarié dans le cadre du PSE.

 

Sur le seul plan du traitement social, fiscal et de la couverture chômage, la rupture aura les mêmes effets qu’un licenciement pour motif économique.

 

Les salariés volontaires remplissant les conditions d’ouverture conviendront avec la Compagnie de leur date de départ effectif, à condition que celle-ci intervienne au plus tard dans la limite du préavis de licenciement qui trouverait à s’appliquer, dans ses durées conventionnelles, en cas de rupture à la seule initiative de l’employeur, majoré des congés restant obligatoirement à prendre par le salarié à compter de l’acceptation de la candidature.

 

Le salarié volontaire pour quitter l’entreprise et le groupe, dès lors que les conditions d’ouverture sont remplies, devra renoncer de ce fait expressément aux dispositions du reclassement interne (dans l’entreprise et le groupe) et également dégager totalement l’entreprise de toute proposition d’offre valable d’emploi (OVE).

 

Dans tous les cas, la signature de la convention de rupture du contrat aura lieu à partir du 15 juillet 2007.

 

Trouvera à s’appliquer une période d’une durée équivalente à celle du préavis de licenciement, laquelle ne donnera pas lieu à acquisition de congés si non travaillée, à laquelle s’ajouteront les congés acquis à la date de signature précitée. La radiation interviendra au plus tard à l’issue de cette période.

 

Le salarié doit par ailleurs restituer l’intégralité de ses outils de travail (Badge, téléphone, PC, voitures de fonction et/ou voitures, ADSL) à la date de départ effectif, stipulée dans la convention de rupture du contrat de travail.

LE DEPART ANTICIPE VOLONTAIRE -  D.A.V.

Ce dispositif vise à éviter des licenciements en organisant conventionnellement et contractuellement, dès la mise en œuvre du plan de sauvegarde de l’emploi, un départ à la retraite, différé par une période d’inactivité, période pendant laquelle le salarié en bénéficiant acquiert les trimestres manquants pour liquider ses droits à la retraite Sécurité Sociale à taux plein.

1 CONDITIONS D’ELIGIBILITE

Pourront se porter candidat au dispositif D.A.V les salariés en activité appartenant soit la Population Affectée (DDV1) soit à la Population Eligible (DDV2) (dans les conditions décrites au chapitre « Définitions » II.A.)

 

Le salarié devra par ailleurs remplir les conditions suivantes :

 

-        être titulaire d’un contrat de travail à durée indéterminée avec IBM France.

-        être âgé(e) de 58 ans révolus au plus tard le 31 décembre 2007.

-        avoir cumulé au moins 10 années d’ancienneté (*)

-        avoir totalisé, au plus tard le 31 décembre 2007, au moins 150 trimestres, validés auprès de l’assurance vieillesse.

-        Entrer dans le dispositif pour une durée minimale de 12 mois.

 

(*) Ancienneté cumulée sous condition que les ruptures le cas échéant intervenues n’aient pas été indemnisées sous une forme ou une autre.

 

Le collaborateur intéressé par la proposition d’adhésion au DAV devra :

 

 

Pour mémoire, nombres de trimestres par année de naissance

 

Age possible de départ à la retraite

Activité avant l’âge de *

Nombre d’années validées

Nombre d’années cotisées

58 ans

16 ans

42

41

59 ans

17 ans

42

40

 

 

ANNEE DE NAISSANCE

NOMBRE DE TRIMESTRES REQUIS COTISES OU VALIDES

<= 1948

160

1949

161

2. ALLOCATION DAV

a) Salaire de référence

 

Compte tenu du caractère conventionnel du dispositif, l’assiette retenue est assise sur :

 

- La Rémunération Théorique de Référence (RTR) de Juin 2006 à Mai 2007, auxquels s’ajoutent les éléments suivants :

- PVA et PFA perçue au titre de l’exercice 2006,

- Payées sur les mois de Juin 2006 à Mai 2007 : la prime d’ancienneté arrêtée à la date de fin de préavis, les heures supplémentaires, les primes d’astreinte, les primes et majorations d’équipe/horaires spéciaux, les prime d’appel au hasard et prime de sortie, et de façon générale toute prime résultant d’un accord d’entreprise IBM, à l’exclusion des plans de motivation (commissions, bonus) et les éléments de nature exceptionnelle (award, prime de mobilité, de mutation, ..).

 

Sont exclus de l’assiette toutes les sommes ayant un caractère de remboursement de frais (prime de panier, de transport ...) ou d’avantage en nature (voiture professionnelle ou de fonction – pour le montant de l’avantage ou de sa conversion salariale -  ..) ainsi que les éléments tels que les allocations de compensation d’écart de pouvoir d’achat et de position internationale, les IPI & FPI.

 

Il est convenu que le salaire de référence ne pourra être inférieur à la Rémunération Annuelle Garantie (UIMM) du coefficient du salarié potentiellement éligible ni excéder la somme de 2 PMSS (5.364€).

 

Le salaire de référence servant au calcul de l’allocation est revalorisé une fois par an au 1er Janvier (à l’identique des pensions de vieillesse) - selon les mêmes règles que celles définies par décret pour la revalorisation du salaire de référence des allocations spéciales du Fonds National de l’Emploi et pour la première fois le 1er janvier 2009.

b) Montant de l’allocation DAV

 

Le calcul de l’allocation mensuelle brute correspond à 65 % du salaire de référence brut. Cette allocation brute ne pourra être inférieure à 1744€, montant à proratiser pour les salariés à temps partiel.

 

c) Cotisations sociales

 

L’Allocation versée a nature de salaire et à ce titre supporte les cotisations sociales afférentes. Les prestations afférentes sont assises sur cette même assiette.

Cependant, les cotisations suivantes seront acquittées pour leur part respective par la Compagnie et le salarié sur la base du salaire de référence : Cotisations vieillesse, Cotisations AGIRC-ARRCO, Cotisations AXA Capitalisation Retraite.

 

3. PROCEDURE D’ADHESION

 

Les demandes d’adhésion seront enregistrées à compter du 21 mai 2007 jusqu’au 28 juin  2007.

 

Tout candidat à ce dispositif devra rencontrer au préalable les conseillers habilités par la Direction dans le cadre d’un entretien au cours duquel seront notamment communiquées :

 

-        une estimation de son salaire de référence brut.

-        l’estimation du montant de l’allocation brute.

-        l’estimation de son indemnité de mise à la retraite et de l’avance à percevoir sur ladite indemnité.

 

Le candidat devra impérativement apporter à cet entretien son relevé CNAV à jour.

a)     Signature d’un bulletin d’adhésion et d’un avenant au contrat de travail – Statut du dispensé.

-        Si l’éligibilité est constatée, il sera proposé au candidat de signer un bulletin d’adhésion, lequel ne vaudra pas acceptation par la Compagnie à l’entrée dans le dispositif.

-        Une fois sa candidature acceptée (soit le 30 juin 2007), l’adhérent signera un avenant à son contrat de travail, préalable à son entrée dans le dispositif, entre le 15 et le 30 juillet 2007.

 

L’adhésion aura lieu au plus tôt le 1er AOÛT, congés soldés, et au plus tard le 1er octobre, congés soldés.

 

Les adhérents conservent leur qualité de salarié, leur contrat de travail étant suspendu pendant toute la période de dispense d’activité. Ils restent liés à la Compagnie par un lien de subordination et s’engagent, pendant cette période, à: 

 

 

b) Conditions salariales particulières

 

Ancienneté : La période de suspension de contrat est prise en compte pour le calcul de l’indemnité de mise à la retraite : lors de l’adhésion, l’avance versée sera calculée sur la base de l’ancienneté à la date prévue du départ à la retraite.

 

Prime d’ancienneté : Les adhérents au dispositif ne bénéficient plus d’une prime d’ancienneté (celle-ci étant intégrée pour son montant arrêté définitivement à la date d’adhésion dans le salaire de référence).

           

Congés payés – RTT : Les périodes d’adhésion n’ouvrent pas droit à congés payés ou à RTT, le contrat de travail des intéressés étant suspendu. L’entrée dans le dispositif suppose la liquidation préalable de tous les droits à congés acquis à quelque titre que ce soit (Congés payés, RTT, repos compensateur, etc.)

 

Plan d’Epargne Entreprise (PEE) : Conformément à l’accord d’entreprise IBM du 29/10/2004, les collaborateurs salariés en dispense contractuelle d'activité pourront bénéficier du versement complémentaire de 10 % des contributions volontaires, plafonné à 230 € quelle que soit la date de versement. 

 

Elections des représentants du personnel : Les salariés en cessation d’activité resteront électeurs et éligibles au niveau de leur établissement de rattachement.

 

Voiture de fonction / professionnelle/ de service - Matériel informatique et autres outils de travail : Au moment de son adhésion au DAV, le salarié devra restituer tous les outils mis à sa disposition par son employeur, ne pouvant plus les justifier pour son usage professionnel.

 

Comité d’Entreprise - Les salariés en dispense d’activité bénéficient des œuvres sociales et culturelles de leur Comité d’Entreprise de rattachement.

Mutuelle - Les salariés en dispense d’activité restent adhérents de la Mutuelle du Personnel IBM au même titre que l’ensemble des salariés d’IBM France. Leur cotisation sera assise sur l’Allocation DAV.

c) Solde de tout compte

Au moment d’entrer dans le dispositif,  tous les droits à congés auront été soldés.

Un solde de tout compte, sous déduction de toute somme éventuelle due à la compagnie, sera établi à la fin du dernier mois d’activité et comprendra notamment :

 

- La prime de fin d’année si exigible au prorata du nombre de mois travaillés avant l’adhésion.

- La PVA 2007 au prorata du nombre de mois travaillés avant l’adhésion, calculée sur la base de la PVA 2006 versé

- Une avance sur l’indemnité de Mise à la retraite, définie ci-dessous, fixée à 80 % du montant estimé, l’ancienneté étant appréciée à la date prévue de sortie du dispositif (en tenant compte de l’ancienneté validée à l’entrée dans le dispositif). Celle-ci est fixée en tenant compte du fait que, sauf en cas de décès ou de rupture anticipée pour cause de licenciement, le DAV constitue un départ à la retraite différé par une période de dispense d’activité acceptée par le salarié.

- la prime d’ajustement si exigible pour l’exercice 2007, prorata temporis.

 

Il est expressément convenu que ces sommes n’entrent pas dans l’assiette de l’allocation/indemnité.

 

Les prêts accordés par la Compagnie, à quelque titre que ce soit, continueront d'être amortis suivant leurs règles propres, et seront soldés au plus tard lors de la date de sortie du dispositif.

Seront déduites du solde de compte,  les avances sur salaire et/ou sur frais professionnels qui sont alors immédiatement exigibles, ainsi que toute autre régularisation éventuelle.

d) Barème de l’indemnité de fin de carrière versée au sortir du DAV

 

Les indemnités de mise à la retraite suivent les barèmes conventionnels ci-après rappelés :

 

Pour les cadres

 

- 1 mois après 2 ans ,  

-  2 mois   après 5 ans,

- 3 mois   après 10 ans,

- 4 mois   après 20 ans,

- 6 mois   après 30 ans,

- 7 mois   après 40 ans.

Lorsque l’ingénieur ou cadre a cotisé à l’AGIRC sur la tranche C, l’indemnité de mise à la retraite visée à l’alinéa précédent est majorée d’un mois

 

Pour les non cadres

 

-  1 mois après 2 ans,

- 1,5 mois après 5 ans,

 - 2 mois   après 10 ans,

- 2,5 mois après 15 ans

- 3 mois   après 20 ans,

- 4 mois après 25 ans,

- 5 mois   après 30 ans,

- 6 mois après 35 ans,

- 7 mois   après 40 ans.

 

Assiette de calcul de l’indemnité fin de carrière versée au sortir du DAV :

 

Compte tenu du caractère conventionnel du dispositif, l’assiette retenue est assise sur :

 

- La Rémunération Théorique de Référence (RTR) de Juin 2006 à Mai 2007, auxquels s’ajoutent les éléments suivants :

- PVA et PFA perçue au titre de l’exercice 2006,

- Payées sur les mois de Juin 2006 à Mai 2007 : la prime d’ancienneté arrêtée à la date de fin de préavis, les heures supplémentaires, les primes d’astreinte, les primes et majorations d’équipe/horaires spéciaux, les prime d’appel au hasard et prime de sortie, et de façon générale toute prime résultant d’un accord d’entreprise IBM, à l’exclusion des sommes liées aux plans de motivation (commissions, bonus) et des éléments de nature exceptionnelle (award, prime de mobilité, de mutation, ..).

 

Sont exclus de l’assiette toutes les sommes ayant un caractère de remboursement de frais (prime de panier, de transport ...) ou d’avantage en nature (voiture professionnelle ou de fonction – pour le montant de l’avantage ou de sa conversion salariale -  ..) ainsi que les éléments tels que les allocations de compensation d’écart de pouvoir d’achat et de position internationale, les IPI & FPI.

 

Il est convenu que l’Assiette de calcul ne pourra être inférieure à la Rémunération Annuelle Garantie (UIMM) du coefficient du salarié potentiellement éligible.

 

L'indemnité des salariés ayant été occupés à temps complet et à temps partiel est calculée proportionnellement aux périodes d'emploi effectuées selon l'une et l'autre de ces deux modalités depuis leur entrée à la compagnie.

 

Traitement social et fiscal de l’indemnité de fin de carrière versée au sortir DAV :

 

Sous réserve d’évolutions législatives, conventionnelles UIMM ou jurisprudentielles que les parties ne peuvent prévoir à la date de signature des présentes :

 

a) Si la sortie du DAV intervient au plus tard le 31 décembre 2009 :

 

Impôt sur le revenu  & Cotisations de sécurité sociale :

 

CSG/CRDS

Exonération dans la limite de 2 ans de salaire ou dans la limite de 50% de l’indemnité globale, dans la limite de 5 plafonds annuels de la Sécurité Sociale. (est retenue le + fort des 2 premiers montants).

Exonération dans la limite du montant de l'indemnité conventionnelle de licenciement

 

b) Si la sortie du DAV intervient à partir du 1er janvier 2010 :

 

Impôt sur le revenu & Cotisations de sécurité sociale :

CSG/CRDS

-        Exonération dans la limite de 2 ans de salaire ou dans la limite de 50% de l’indemnité globale, dans la limite de 5 plafonds annuels de la Sécurité Sociale. (est retenue le + fort des 2 premiers montants).

Assujettissement dès le premier €

 

4    Reprise d’une activité pendant la période de dispense d’activité

 

Durant toute la période du DAV, le salarié doit déclarer au préalable à la Direction par lettre recommandée AR, toute activité professionnelle envisagée.

 

Le contrat du travail restera suspendu au titre de son adhésion au DAV. Il n’y aura donc pas de rupture du contrat de travail, sauf si le salarié en manifeste expressément l’intention.

Cette demande doit préciser tous les éléments permettant à la compagnie de juger si cette activité peut être considérée comme concurrente, et autoriser ou non dans ce cas l'exercice de cette activité. 

 

5     Interruption du versement de l’Allocation DAV

 

Le versement de l’allocation aux bénéficiaires pourra être interrompu dans l’un des cas suivants :

- Liquidation d’un avantage vieillesse pendant la durée du dispositif.
- Rupture du contrat de travail à l’initiative du salarié.
- Licenciement pour faute.
- Décès du bénéficiaire.
- Acquisition de tous les trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein (à 60 ans au plus tôt).
-  Départ volontaire à la retraite avant 60 ans.
- Bénéfice d’une pension d’invalidité 2ème ou 3ème catégorie.
- Non respect de l’obligation de déclarer toute activité professionnelle exercée au moment de l’adhésion ou toute reprise d’une activité rémunérée, salariée ou non.
- Non respect de l’obligation de déclarer toute modification intervenant dans leur situation (situation de famille, domiciliation...).
- Non respect de l’obligation de conserver une domiciliation bancaire en France.
- Non respect des termes des engagements de loyauté, de confidentialité, de droits d’auteurs d’inventions, et le cas échéant de non concurrence, pendant la période de dispense d’activité.
- Non respect de l’obligation de ne pas s'inscrire au régime de l'assurance chômage et / ou de ne pas exercer par ailleurs une activité le plaçant en situation de conflit d'intérêts avec la compagnie.

 

6 - SORTIE DU DISPOSITIF

 

L’allocation DAV cessera d’être versée :

 

- à la date fixée à l’avenant du contrat de travail. Cette date correspond, selon les règles actuelles, à la date de possibilité de liquider sa retraite à taux plein (au plus tard à la date anniversaire de ses 65 ans et au plus tôt lorsque le salarié atteint l’âge de 60 ans).

- à une date antérieure si le salarié sort du dispositif pour un autre motif que la mise à la retraite (ex : si le salarié est licencié ou s’il décide de sortir du dispositif pour liquider sa retraite).

 

1)                         Sortie du dispositif anticipée et avance de l’indemnité de mise à la retraite:

 

- En cas de sortie anticipée du dispositif pour rupture du contrat de travail à l’initiative du salarié ou si le salarié est licencié pour faute, l’avance octroyée au titre de l’indemnité de mise à la retraite est remboursable par l’intéressé lors du solde de tout compte.          

- En cas de décès du bénéficiaire avant sa retraite, le montant de l’avance sera déduit des capitaux décès des ayant droits.

- En cas de départ volontaire à la retraite avant 60 ans, l’avance perçue au titre de l’indemnité de mise à la retraite sera déduite de l’indemnité de départ à la retraite à l’initiative de l’employé telle que prévue dans la convention collective.    

 

2)                         Solde de tout compte

 

A la date de sortie du dispositif, un solde de tout compte comprenant le solde de l’indemnité de mise à la retraite et un certificat de travail seront envoyés au domicile de l’intéressé.  

 

Dans le cas où un salarié est occupé successivement à temps partiel et à temps complet (et vis et versa) dans l'entreprise, l'indemnité qui lui est due se calcule proportionnellement aux périodes d'emploi à temps partiel et à temps plein.

LES AIDES A LA CREATION OU REPRISE D’ENTREPRISE

Les salariés ayant un projet de création d’entreprise ou de reprise d’activité pourront faire l’objet d’une démarche particulière développée par un conseiller spécialisé.

 

Cet accompagnement spécifique repose sur :

 

1) Un travail de bilan spécifique aidant le salarié à passer du stade de l’idée au stade du projet et à prendre sa décision de créer ou non en fonction de ses caractéristiques personnelles et des données fournies par l’examen de son projet (adéquation homme/projet).

2) Un accompagnement tout au long de l’élaboration de son projet ;

 

Le salarié qui désire créer sa propre entreprise ou reprendre une entreprise commerciale, industrielle ou artisanale, pourra également bénéficier de cette aide.

 

Les créateurs ou repreneurs d’entreprises ou de commerces bénéficieront d’indemnités spécifiques:

 

o   Versement d’une indemnité complémentaire individuelle forfaitaire, dont le montant est fixé à 7.500 € bruts. Cette indemnité sera versée en 1 fois, dès la présentation du justificatif de création (K Bis ou autre justificatif officiel)

 

Le versement de cette indemnité est limité aux salariés dont la création ou la reprise d’entreprise constitue leur solution d’emploi. Les aides publiques et notamment celles prévues à l’article L. 351-24 du code du travail seraient susceptibles de se rajouter aux indemnités susvisées.

 

Pour bénéficier de l’accompagnement de l’aide ci-dessus, le projet de création d'entreprise devrait être notifié dans les 6 mois à compter de la notification du licenciement.

Projet de Formation longue (diplômante ou qualifiante)

Sont visés les salariés remplissant les conditions d’ouverture des DDV, désirant compléter leur formation de base ou suivre une formation reconversion de longue durée. S’ils en émettent le souhait, ils seront accompagnés dans leur démarche par les conseillers de l’AGP, qui selon l’état d’avancement du projet du salarié, pourront l’assister dans la recherche d’organismes correspondant à leurs souhaits de formation, à la préparation de leur dossier et si nécessaire, à la préparation des entretiens de motivation, parfois exigés lors des inscriptions.

Le côut des formations sera, sur validation de l’AGD, partiellement pris en charge par la Compagnie IBM France, à hauteur de 3000€.

Mesures visant à limiter les licenciements

Mise a la retraite

 

Au terme du bilan du volontariat, et pour éviter des licenciements, des mises à la retraite de salariés ayant au moins 60 ans, et moins de 65 ans, pourront être notifiées avec un début du préavis compris le 1er Septembre ou le 1Er octobre 2007.

Les indemnités versées dans ce cadre seront celles prévues dans les barèmes conventionnels.

 

Pour les cadres

 

Mise à la retraite avant 65 ans

- 1 mois après 2 ans ,  

-  2 mois   après 5 ans,

- 3 mois   après 10 ans,

- 4 mois   après 20 ans,

- 6 mois   après 30 ans,

- 7 mois   après 40 ans.

Lorsque l’ingénieur ou cadre a cotisé à l’AGIRC sur la tranche C, l’indemnité de mise à la retraite visée à l’alinéa précédent est majorée d’un mois

 

Pour les non cadres

 

Mise à la retraite avant 65 ans

-  1 mois après 2 ans,

- 1,5 mois après 5 ans,

 - 2 mois   après 10 ans,

- 2,5 mois après 15 ans

- 3 mois   après 20 ans,

- 4 mois après 25 ans,

- 5 mois   après 30 ans,

- 6 mois après 35 ans,

- 7 mois   après 40 ans.

 

Assiette de calcul de l’IMR :

 

- Rémunération Théorique de Référence (RTR) applicable au titre des 12 derniers mois civils précédant le dernier jour de travail, auxquels s’ajoutent les éléments suivants :

 

- PVA et PFA perçue au titre de l’exercice 2006, prime d’ancienneté arrêtée à la date d’adhésion dans le programme, Heures supplémentaires, primes d’astreinte, primes ET MAJORATIONS d’équipe/horaires spéciaux, prime d’appel au hasard et prime de sortie, et de façon générale toute prime résultant d’un accord d’entreprise IBM,  payées au titre des 12 derniers mois de présence, les sommes liées à l’exécution de plans de motivation (commissions, bonus), les éléments de nature exceptionnelle (award, ..).

 

Sont exclus de l’assiette toutes les sommes ayant un caractère de remboursement de frais (prime de panier, de transport ...) ou d’avantage en nature (voiture professionnelle ou de fonction – pour le montant de l’avantage ou de sa conversion salariale -  ..) ainsi que les éléments tels que les allocations de compensation d’écart de pouvoir d’achat et de position internationale, les IPI & FPI.

 

Il est convenu que l’Assiette de calcul ne pourra être inférieure à la Rémunération Annuelle Garantie (UIMM) du coefficient du salarié potentiellement éligible.


B – MOBILITE INTERNE

 

Au terme du bilan du volontariat et des mises en retraite, et une fois ces programmes fermés, le solde des suppressions d'emplois restant à réaliser au sein de chaque catégorie professionnelle sera arrêté, par application des critères d’ordre des licenciements tels que précisés au PSE.

 

1/ Les salariés ainsi désignés pourront être affectés sur un poste au sein d’IBM France, à l’initiative de la Compagnie IBM France qui aura identifié un ou plusieurs postes susceptibles de correspondre au profil du salarié concerné par la suppression de son poste).

 

Après un entretien individualisé et approfondi, l’AGD identifiera, pour chacun des salariés concernés, au regard des postes disponibles :

-     ceux de ces postes qui sont compatibles avec leur qualification et expérience ;

-        ceux de ces postes qui leur sont accessibles avec une formation d’adaptation ;

-        ceux de ces postes qui nécessitent une qualification et expérience moindre mais qui pourraient néanmoins les intéresser.

 

Formation d’adaptation

Lorsque l’affectation d’un poste nécessitera une formation d’adaptation, dont le type et la durée auront été précisés à l’occasion d’un entretien avec l’AGD celle-ci sera précisée par écrit et devra respecter les règles suivantes :

- La durée maximale de cette formation sera de 3 mois équivalent temps plein (6 mois pour une formation en alternance).

- Les actions de formation pourront relever soit de programmes collectifs de formation soit de programmes individualisés, ayant pour objectif d’aider à l’adaptation du salarié concerné dans un nouveau contexte professionnel ou à améliorer les connaissances du collaborateur afin de favoriser son adéquation au poste offert. 

- Les coûts de ces formations seront pris en charge par la Compagnie IBM France.

 

La commission de suivi du Plan sera informée du nombre de bénéficiaires, de la nature et du coût des actions engagées à ce titre.

 

2/ A défaut de pouvoir repositionner au sein d’IBM France l’ensemble des salariés désignés, il leur sera proposé un reclassement, soumis à leur accord,ci-après précisé.

 

Définition du reclassement

- Reclassement au sein d’une des filiales d’IBM France, ou de sociétés ou entités du groupe IBM dans les autres Régions ou Pays du Monde.

- Reclassement externe (recherché par la Direction d’IBM France).

 

Après un entretien individualisé et approfondi, l’AGD identifiera, pour chacun des salariés à reclasser, au regard des postes disponibles

-     ceux de ces postes qui sont compatibles avec leur qualification et expérience ;

-        ceux de ces postes qui leur sont accessibles avec une formation d’adaptation ;

-        ceux de ces postes qui nécessitent une qualification et expérience moindre mais qui pourraient néanmoins les intéresser.

 

Le salarié disposera d’un délai de réflexion de 6 semaines pour faire connaître par écrit son accord sur la proposition de reclassement. A défaut de réponse dans ce délai, le salarié sera réputé avoir refusé la proposition. Durant cette période de réflexion, le salarié sera, à sa demande, reçu en entretien par l’entité d’accueil au sein de laquelle le poste est disponible.

Priorités de reclassement

 

Dans le cas d’une concurrence pour un même poste ouvert au reclassement entre les salariés de la Compagnie IBM France, le choix se portera, à compétences égales, sur le salarié ayant la plus forte ancienneté.

Modalités des reclassement

 

Le reclassement, une fois accepté par l’intéressé, sera réputé définitif à la prise du poste. Un avenant au contrat de travail sera dans ce cadre établi.

Cependant, pour permettre au salarié de s’adapter à son nouveau poste, si une telle adaptation s’avère nécessaire, il pourra être envisagé de mettre en place une période d’adaptation et/ou une formation d’adaptation.

Mesures d’accompagnement en cas de licenciement

Sont concernés les salariés P1 à qui, nonobstant tous les dispositifs mis en œuvre pour éviter leur licenciement, la rupture de leur contrat de travail a été notifiée.

 

En sont donc nécessairement exclus, les salariés ayant bénéficié des mesures de départ  (DAV/DR/ODV) ou que la Compagnie IBM France a mis à la retraite ou ayant été reclassés.

congé de reclassement :

La proposition du congé de reclassement insérée dans la lettre de notification du licenciement précisera :

-        le délai de réponse : le salarié dispose d’un délai de huit (8) jours ouvrés à compter de la notification du licenciement pour faire savoir s’il souhaite bénéficier du congé de reclassement.

-        La forme de la réponse : la demande d’entrée en congé de reclassement se fait par lettre recommandée avec accusé de réception adressée à la Direction. Le congé de reclassement fait par ailleurs l’objet d’un document contractuel précisant les obligations de chacune des parties concernées. A défaut de réponse, le silence vaut refus tacite.

1 - Durée du congé

 

La durée de principe du congé de reclassement sera fonction de l’âge des salariés, tel que défini ci-après :

 

-        6 mois (préavis inclus) pour les salariés âgés de moins de 45 Ans

-        7 mois (préavis inclus) pour les salariés âgés de 45 à  moins de 50 ans,

-        9 mois (préavis inclus) pour les salariés âgés de 50 ans et plus

 

Lorsque le salarié accepte de bénéficier du congé de reclassement, un entretien d'évaluation et d'orientation se tiendra pour déterminer et acter le projet professionnel de reclassement du salarié ainsi que ses modalités de mise en oeuvre.

Au cours du congé, le salarié élabore son projet professionnel de reclassement et bénéficie des prestations de l’AGD, d’un bilan de compétences, d’actions de formation ou de validation d’acquis de l’expérience.  Toutes ces actions sont financées par la Compagnie IBM France.

2 - Déroulement du Congé de Reclassement

Lorsque le salarié a adhéré au congé de reclassement, ce dernier se déroule en deux phases durant lesquelles l’exécution du contrat de travail est suspendue, le salarié n’ayant plus à fournir de prestations de travail :

 

·        tout d’abord le salarié est en préavis. Durant cette période, le salarié perçoit 100 % de son salaire mensuel et cotise à l’ensemble des régimes obligatoires et complémentaires ainsi qu’à la mutuelle et différentes protections sociales propres à la Compagnie IBM France.

 

·        A l’issue du préavis, le congé de reclassement se poursuit jusqu’au terme prévu à titre individuel et selon les durées indiquées ci avant. Durant cette seconde période, le salarié perçoit une allocation dont le montant est fixé à 65 % de son salaire moyen mensuel brut. Cette allocation est exonérée des cotisations sociales à l’exception de la CSG et de la CRDS aux taux et modalités en vigueur lors des versements, et de la part salarié de la mutuelle et des cotisations retraite par capitalisation AXA. le salarié n’acquiert pas de droit à congés payés. A titre dérogatoire, la Compagnie IBM France s’acquittera sur la base de l’allocation brute de la participation Mutuelle (1.1%) et des subventions CE (ASC, fonctionnement), de prévoyance et de retraite par capitalisation AXA. 

 

Le salarié doit restituer dès le début de son congé de reclassement l’intégralité de ses outils de travail (téléphone, PC, voitures de fonction/voiture professionnelle, ADSL), l’AGD fournissant les moyens nécessaires à l’effort de reclassement.

3 Les obligations de la Compagnie IBM France au cours du congé de reclassement

 

A l’occasion de ce congé de reclassement, la Compagnie IBM France financera l’ensemble des actions nécessaires à la recherche de reclassement, notamment les frais de fonctionnement de l’AGD, les éventuels bilans de compétence, l’intégralité des actions de formation et de validation des acquis de l’expérience, dans les limites budgétaires indiquées ci-après.

 

Il sera proposé à chacun des salariés en congé de reclassement – hors cadres dirigeants - 2 Offres Valable d’Emploi (OVE), définies comme répondant aux points suivants :

 

1)     doit correspondre au projet professionnel de reclassement tel qu’identifié et validé par le REM et le salarié

2)     est une proposition d’engagement suite à une offre d'emploi, écrite et précise, présentée à un salarié ayant opté pour le congé de reclassement,

3)     a pour objet d’aboutir à un contrat à durée indéterminée ou un contrat à durée déterminée pouvant aboutir à un CDI ou un contrat à durée déterminée d’une durée minimale de 12 mois. (*)

4)     aura pour objet un emploi comparable à celui que l'intéressé occupait ou tout autre emploi correspondant aux compétences reconnues à l'intéressé aux termes du bilan projet professionnel ou correspondant à son projet professionnel de reclassement– comportant si besoin un programme de formation – élaboré par l'intéressé le cas échéant avec l’EMC puis finalisé avec le concours du REM dans le cadre du congé de reclassement.

5)     Que la rémunération ne soit pas inférieure à 80% du salaire fixe brut de base avant notification du licenciement pour le salarié non cadre, et qu’elle soit au prix du marché (référence APEC notamment) de la profession exercée dans le bassin local d’emploi pour les cadres.

6)     Recherche prioritaire dans le bassin d’emploi (-50 km du domicile).

 

(*) Les salariés, ainsi reclassés, bénéficieront si nécessaire et à leur demande, d’un suivi par l’AGD ou de son prestataire dédié pendant une période de 12 mois suivant leur radiation.

4 Les obligations du salariés en congé de reclassement

Les salariés devront s’engager à suivre les actions de formation et/ou de validation des acquis de l’expérience ainsi que les prestations de l’AGD, approche validée en amont par l’intéressé, et réaliser des démarches de recherche d’emploi telles qu’elles auront été définies dans le document qu’ils auront signé.  

Ils devront se présenter aux convocations et mener personnellement une démarche active de recherche d’emploi.

Ils s’engagent à ne pas avoir d’activité rémunérée durant le congé de reclassement, sans autorisation préalable de la Compagnie IBM France. L’absence d’autorisation entraînerait la fin immédiate du congé de reclassement.

Sauf motif légitime, les salariés qui ne suivront pas les actions de formations et/ou de validation des acquis de l’expérience et/ou ne se présenteront pas aux convocations de l’AGD ou aux entretiens de recrutement seront réputés renoncer définitivement au bénéfice du congé de reclassement.

5 Les actions de formations

Ces actions concertées intégreront les Droits acquis par le salarié au titre du DIF, dont la durée est doublée. Les dispositifs ci-après tiennent compte de cette intégration.

SOIT *  Formation d’adaptation ou de reconversion

 

1/ Des stages, sur proposition des conseillers du REM pourront être offerts aux collaborateurs en congé de reclassement. Des actions pourront également être menées pour mettre en adéquation les aptitudes du salarié aux possibilités du bassin d’emploi et lui faciliter ainsi la recherche d’un emploi.

En cas de validation des besoins et du coût du stage par le REM, la facture de l’organisme de formation sera prise en charge par la Compagnie IBM France dans la limite de 4000 € par salarié.

 

2/ Toute demande issue d’un projet personnel devra être formalisée auprès de l’AGP et fera l’objet d’une recherche de financement auprès de ces organismes. En complément de ces financements et dans la limite du coût de la formation, la Compagnie IBM France, sur proposition du REM et sur présentation de justificatifs, allouera un budget individuel fixé à 3000€, porté à 4000€ pour les salariés âgés de + 50 ans.

SOIT *  Les actions de formations à la gestion d’entreprise 

 

Pour les salariés qui envisagent de créer ou de reprendre une entreprise et qui ont notamment besoin d’une formation à la gestion, la Compagnie IBM France prendra en charge les frais de formation sur présentation de justificatifs dans la limite de 4000 €.

Le bénéfice de cette formation concerne les salariés qui souhaitent créer ou reprendre une entreprise / un commerce prévues dans le présent plan.

** Budget supplémentaire de formation 

 

Un budget supplémentaire individuel de 4000 € pourra être attribué pour financer des projets de formations lourdes et diplômantes / qualifiantes. Ces projets seront formalisés dans un dossier soumis par le REM à la commission de suivi du Plan qui décidera de les présenter à la Direction des Ressources Humaines pour financement.

 

6 Terme du congé de reclassement

 

Le congé de reclassement prend fin :

-                soit, parce que le congé arrive à son terme,

-                soit parce que le salarié a retrouvé un emploi dans le délai prévu ;

-                soit parce que le salarié crée ou reprend une entreprise dans le délai prévu;

-                soit parce que le salarié suit une formation longue dépassant la durée du congé de reclassement

-                soit parce que le salarié n’a pas rempli ses obligations.

 

En toutes hypothèses, c’est à la fin du congé de reclassement que le salarié perçoit l’indemnité conventionnelle de licenciement ci-après et sort des effectifs de la Compagnie IBM France.

C’est également à la fin du congé de reclassement que le salarié, si son projet professionnel n’a pas abouti, est pris en charge par les ASSEDIC à l’issue des délais de carence habituels.

 

7 Barème de l’indemnité de licenciement

 

Base de calcul : Moyenne des appointements perçus au cours des 12 derniers mois de présence active incluant toute indemnité liée au contrat de travail (prime d'ancienneté, heures supplémentaires, avance/reprise de rémunération variable, prime de fin d'année), à l'exclusion de primes caractère aléatoire et de remboursement de frais.

 

Appréciation de l’ancienneté : L'ancienneté est décomptée en années et au prorata du nombre de mois pour les Cadres. Pour les Non-Cadres, le prorata ne s'applique qu'entre 2 et 5 ans d'ancienneté. A partir de 5 ans et plus d'ancienneté, celle-ci est décomptée en années entières (pas de prorata pour fraction d'année).

Pour le calcul d’indemnité de licenciement, par dérogation l'ancienneté est appréciée à la date de radiation.

 

L’indemnité sera assise sur le barème des conventions collectives applicables.

 

c) Dispositions particulières pour personnes étant ou ayant été à temps partiel

 

Conformément à l'article L. 212-4-5 du Code du Travail, l'indemnité de licenciement des salariés ayant été occupés à temps complet et à temps partiel dans la même entreprise sont calculées proportionnellement aux périodes d'emploi effectuées selon l'une et l'autre de ces deux modalités depuis leur entrée à la compagnie.