Réunion Délégués du Personnel
Février 2008
Territory
Partner Solution Manager
la
révision ou de l'immobilisation d'un véhicule de service / professionnel
Les techniciens
reportent leurs activités dans 2 outils :
RCMS pour les
activités maintenance, avec une mesure en heure
ILC pour les
activités services, avec une mesure en unité (40 unités / semaine)
Il leur est demandé un reporting
exhaustif de 35h pour les non cadres, et 40h pour les cadres
.
Les 2 outils
ayant des unités de mesures différentes, les élus demandent :
Comment les
techniciens peuvent comptabiliser seulement en heures ?
Comment les
statistiques calculent le reporting et le
transforment en TU ?
Selon l’accord
temps de travail, les cadres en jours doivent effectuer un nombre de jours par
an, non un nombre d’heures. Les élus demandent que la notion d’heures ne soit
pas utilisée dans les statistiques pour ce personnel.
Réponse :
Les techniciens IBM effectuent le reporting de leur activité dans ILC ou dans RCMS.
Dans ILC ils effectuent le reporting des activités liées à un contrat de service issu
de mosart /CFTS et dans RCMS celui des activités
liées à la maintenance des produits IBM et non IBM et des activités de service
dont la source contractuelle est autre que mosart/CFTS.
Le reporting dans
RCMS est compté en 1/10 d'heure, pour un temps minimun
reporté de 6 minutes pour le travail et de 6 minutes pour le voyage s'il y a
lieu.
L'exhaustivité du reporting
est analysée par la somme du reporting ILC et du reporting RCMS sur une semaine, par rapport au temps de
travail du technicien.
Ce mode de « reporting »
n'est pas propre à MTS, à GTS tous les cadres en jours effectuent un certain
nombre de jours/an qu'ils doivent
reporter dans ILC sur une base de 8 Unités d'oeuvre par jours soit
40/semaine, 1 jour = 8 unités d'oeuvre.
Le système de « mesurement » compile les rapports faits dans RCMS et
dans ILC (1unité ILC = 1 heure RCMS) et
l'exhaustivité est mesurée sur ces bases.
les évaluations de
fin d’année prendront en compte l’exhaustivité du reporting
et le TU réalisé, sans que ce dernier ne soit à ce jour quantifier dans les
objectifs personnels.
Les élus demandent
:
Le calcul d’un TU
Que ce TU soit signifier dans les
objectifs si c’est une base d’évaluation, ainsi que les moyens mis à
disposition du technicien pour le réaliser
Réponse :
1 - La Direction rappelle le mode de calcul du « Taux d’Utilisation
» :
Période de calcul : Elle est
exprimée en nombre de semaines et cadrée sur les périodes CLAIM
Available hours : Nombre d'heures disponibles sur la période de calcul ;
dans le cas d'absence non payée - congés sans solde, congés parental congé
maternité, longue maladie - ces heures d'absence sont retirées des heures
disponibles.
Billable hours : Nombre d'heures facturées au client au sein de contrats et
qui génèrent du revenu
Cost Recovery hours : Nombre
d'heures travaillées pour une autre entité d'IBM (ITS, SO, Informatique
interne...), et refacturées en interne à cette même entité d'IBM ou à ses
filiales. Financièrement ces heures sont refacturées 'at
cost' selon les règles de la compagnie.
Bid and Proposal hours : Nombre
d'heures travaillées à la production de propositions, de visites ou d'actions
commerciales.
Le calcul du “TU Productif” est donc le
suivant :
TU Productif = (Billable hours + Cost Recovery
hours + Bid and Proposal hours) / Available Hours
Le TU Productif ne prend donc pas en compte les heures
passées à des activités qui n'ont pas d'impacts financiers (au dénominateur ou
au numérateur), telles que par exemple les jours/heures de congés, de maladie,
de formation, de réunion, d’activités administratives, et le cas échéant les
heures de délégation. Ces heures dites « non productives » doivent être
déclarées dans l’outil de reporting approprié (CLAIM)
au travers de codes spécifiques.
Le taux
d’utilisation est un calcul mathématique, il n’a donc en lui-même aucun
caractère positif ou négatif. Le taux d’utilisation reflète de façon chiffrée
le pourcentage d’activité facturée des services d’un collaborateur.
C’est à la fois
un indicateur de pilotage :
- individuel qui
permet de mesurer l’adéquation d’une personne à son activité, sur une base, qui
permet aux managers de cibler les actions de formation ou de redéploiement.
- collectif qui
permet d’évaluer le revenu généré pour une période de référence, dans une
entité de service.
2 - La Direction
rappelle que tous les employés doivent établir des objectifs personnels qui
doivent s'aligner sur les objectifs d'IBM.
Si le nombre de
jours facturés fait parti des objectifs du département, il est tout à fait
justifiable qu'ils apparaissent comme critère d'évaluation PBC. Le Taux
d'utilisation est un des nombreux objectifs qui peuvent figurer dans le PBC
mais n’est bien sur pas le seul pris en compte pour une évaluation.
Rappelons que le
PBC mesure la contribution individuelle relative des employés évaluée non
seulement sur les résultats atteints par rapport aux objectifs mais également
en termes de contribution aux succès d'IBM et notamment du service.
En 2007, les
TPSM (Territory Partner
Solution Manager) qui ont en charge les partenaires, étaient sur bonus plan,
donc un salaire fixe + challenge.
En 2008, ces
TPSM sont devenus MMSM (Mid Market
Solution Manager), et doivent faire le même travail, mais ils sont sortis des
ventes.
Ceci entraîne la
suppression des challenges, sans modification du fixe, d'où baisse de salaire.
Ce changement
s’est fait sans information préalable des salariés, et sans explication.
Les élus demandent
les raisons de ce changement significatif des éléments de salaires sans
consultation ni information des salariés, et qui devrait impliquer un avenant
au contrat de travail.
Réponse :
Ce rôle a été défini par « WW » comme un rôle
« GDP+ » en 2008 donc les TPSM passent sur ce plan comme 4500
personnes dans le monde.
Les managers
concernés ont recu un package debut
janvier et l’ont présenté aux collaborateurs concernés pour leur expliquer le « GDP
+ ». (GDP+EA)
GDP= Growth Driven
Profit-sharing program (PVA)
EA= Excellence Awards
Les personnes concernées percevront leur RTR, le GDP et
seront éligible à l’EA (Budget spécifique dont les
managers disposeront chaque trimestre
leur permettant de donner des "excellence awards"
aux contributeurs significatifs. Ce système est similaire a celui qui existe
depuis 2006 chez GTS et GBS et qui s’appelle SEA (Services Ecellence
Awards).
Le lundi de
Pentecôte redevient un jour férié non travaillé national en 2008, pouvez vous
nous informer comment cette décision se décline chez IBM, si un jour de congé
sera décompté et si oui sous quelle forme ?
Réponse :
Journée de solidarité
Une proposition de loi relative à la journée de solidarité sera
discutée à l'Assemblée nationale le 26 Mars 2008 et devrait entrer en vigueur
le 2 mai 2008. L'objectif est de réaffirmer le principe de la journée de solidarité
prenant la forme d'une journée supplémentaire de travail non rémunérée.
Modalités de mise en application : les modalités
d'application de la journée de solidarité sont fixées par accord d'entreprise
ou à défaut de branche (A noter que notre branche n'a
pas l'intention de négocier sur ce sujet)
L'accord peut prévoir le travail d'un jour précédemment chômé autre
que le 1 er mai, le travail d'un jour de RTT ou toute
autre modalité permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillése en application de dispositions conventionnelles
ou de modalités d'organisation des entreprises.
Pourquoi ce projet de loi : En l'état actuel de la
législation à défaut d'accord la date de cette journée est fixée au lundi de
Pentecôte. Faute d'accords collectifs, 70% des entreprises sont ouvertes le
lundi de Pentecôte et moins d'un salarié sur deux est
présent. Par ailleurs, la plupart des services publics sont fermés.
Deux difficultés majeures sont avancées : absence de solution
d'accueil en crèches et à l'école pour les parents qui travaillent le lundi
Pentecôte et le préjudice subi par les transporteurs routiers qui se voient
interdire de faire circuler ce jour là les plus de 7,5 tonnes.
Lors de la
révision ou de l'immobilisation d'un véhicule de service / professionnel, le
salarié peut :
- soit louer un
véhicule via les solutions déjà connues (Hertz),
- soit louer un
véhicule auprès du garage conseillé du réseau du constructeur où est immobilisé
le véhicule.
Les Elus demandent :
- nos loueurs ont-ils prévu cette substitution de véhicule, si oui
en quels termes ?
- quelles sont les conditions générales de location applicables et
en particulier d'assurance dans cette 2ème situation (Montant plafond
journalier, couverture personnes et
matériel transporté, franchise....) à décrire précisément dans
l'intranet ?
Réponse :
On peut aussi prendre un véhicule
IBM en attente de restitution ou de réaffectation.
IBM a prévu la fourniture d'un véhicule de remplacement.
Les conditions d'assurances peuvent être différentes d'un loueur à
l'autre mais en cas d'accident les mêmes
conditions générales que pour les voitures IBM s'appliquent.
Un certain nombre de nouvelles mesures ont été décidées, et leurs
dates d'application confirmées lors du premier conseil interministériel de
sécurité routière de l'année 2008, qui s'est déroulé le 13 février.
A compter du 1er Juillet 2008, tout véhicule devra être équipé
d'un gilet de sécurité et d'un triangle de signalisation.
En cas de contrôle, la carence entraînerait un PV de 4eme Classe.
Les Elus demandent que tous les véhicules mis à disposition ( de service, professionnels ou de fonction) soient pourvus
dès la livraison par le loueur de ces équipements de sécurité.
Les Elus demandent que pour tous les véhicules qui ne seraient pas
renouvelés avant le 1er Juillet, un calendrier d'approvisionnement soit fourni.
Réponse :
La règlementation sera appliquée dès que les nouvelles dispositions entreront
en vigueur. Les conducteurs seront equipés des
dispositifs nécessaires dès que possible et avant la date d'application de ces
nouvelles mesures.
LA PROCHAINE
REUNION DP AURA LIEU
LE
MARDI 25 MARS 2008
Correspondant FO: Robert LAGOS