Réunion Délégués du Personnel
23 MARS 2010
"code paie R15" suite de la question de février 2010
les
frais liés à l'entretien des véhicules professionnel ou de service
La
1ère phrase de la réponse de la Direction est :
R15 est le code paie de la régularisation des congés liée
aux Heures Supplémentaires (régularisation congés A-1) et vise à assurer au salarié
le même niveau d’indemnisation pendant ses congés payés que le mois précédent
ses congés, compte tenu des éléments variables (heures supplémentaires, heures
de nuit, astreintes...)
Les
élus ont constaté que les éléments financiers contenus dans ce code R15 sont
intégrés pour leur totalité dans le calcul de la RAG.
Les
élus rappellent à la Direction que selon l'Accord d'entreprise sur le
traitement et l'indemnisation des astreintes du 11/03/2008, il est écrit au
chapitre II "Indemnisation des astreintes" que "les
indemnités d'astreintes et primes associées ne sont pas intégrables dans la RAG
et n'entrent pas dans le salaire de référence du salarié."
En
conséquence le code R15 ne doit intégrer que des paramètres de rémunération
entrant dans le calcul de la RAG.
Les
élus demandent à la direction de respecter l'accord qu'elle a signé en
regroupant les régularisations de rémunération liées aux astreintes dans un
nouveau code paie qui ne sera pas pris en compte pour le calcul de la RAG.
Les
élus demandent que cette modification soit effective dans les plus brefs délais
ainsi que la régularisation rétro active à compter de la date de l'accord pour
les salariés concernés.
Réponse
:
Sortir
de la R15 qui est intégrée dans le calcul de la RAG, les primes d'astreinte (en
conséquence le code R15 ne doit intégrer que des paramètres de rémunération
entrant dans le calcul de la RAG) donnerait le résultat suivant :
·
pour les
collaborateurs recevant de la TGA : ils auront en TGA ce qu'ils n'ont plus en
R15
·
pour les
collaborateurs non-TGA : une R15 fortement moindre, donc un manque à gagner.
De
façon plus générale, la méthode de calcul de la RAG ne semble pas claire pour
le personnel, les élus demandent à le Direction de présenter de façon
exhaustive tous les éléments pris en compte dans le calcul de la RAG.
Par
ailleurs, considérant que la PVA ne peut être un élément fixe du salaire,
puisque attribuée aux salariés qui ont accompli une année de travail au-delà de
ce qu’on attendait d’eux, les élus demandent donc que la PVA ne soit pas un
élément entrant dans le calcul de la RAG, si tel était le cas.
Réponse :
Aux
termes de la convention collective (Article 9A “Mensuels”), le TGA (Taux
Garanti Annuel) intègre l’ensemble des éléments permanents bruts de salaire,
quelles qu’en soient la nature et la périodicité (c’est à dire toutes les
sommes brutes figurant sur les bulletins de paye et supportant des cotisations
en vertu de la législation de la Sécurité Sociale) à l’exception de:
1.
la prime d’ancienneté,
2.
les sommes versées au titre
de l’intéressement des salariés et de la participation des salariés aux
résultats de l’entreprise,
3.
des sommes qui, constituant
un remboursement de frais, ne supportent pas de cotisations en vertu de la
législation de la sécurité sociale,
4.
les majorations pour
travaux pénibles, dangereux ou insalubres,
5.
les primes et
gratifications ayant un caractère exceptionnel et bénévole
6.
les astreintes et
permanences.
La
prime variable et prime de fin d'année, éléments de salaire, sont en
conséquence inclues dans ce calcul.
Toutes
les sommes versées à un salarié en contrepartie ou à l'occasion du travail
doivent être prises en considération dans le calcul du TGA, dont les heures
supplémentaires, et les Majorations (travail le week-end pour un Cadre en
jours) sont prises en compte pour le calcul de la rémunération annuelle. Les
salaires minima garantis par la convention collective de l'UIMM seront, en
conséquence, majorés du fait du paiement de ces majorations pour le
déclenchement éventuel d'un TGA.
En
cas de changement d'horaire, de coefficient, d'indice, ou de catégorie
professionnelle, le TGA sera proratisé en tenant compte
du nombre de mois passés dans chaque situation.
Attention: le remboursement de la carte orange et le montant TGA
versé sur l'année en cours ne sont pas à inclure dans le calcul.
Les
élus demandent à la Direction de présenter le mode de calcul de la PVA et sa
relation avec la notation PBC.
Réponse :
La
base de calcul pour le salaire éligible est le salaire de base de décembre,
multiplié par le nombre de mois d'éligibilité.
Les
attributions de GDP sont déterminées par le manager et basées, entre autres,
sur la contribution relative durant l’année.
Le
manager attribue un montant de GDP suivant la performance de ses collaborateurs
éligibles au programme et au paiement, en cela ils sont guidés par des % de
recommandation.
La
notation PBC détermine, pour partie, la fourchette d’opportunité que le salarié
pourrait recevoir. Les montants de « GDP » ne sont pas pré-établis.
Lien
intranet :
http://d12db054.de.ibm.com/e_dir/ehript.nsf/88b6da429bc49c5fc1256609004e7e31/688d213908c18fc3802569ba0065f634?OpenDocument
L'intranet
IBM précise que le conducteur est responsable de l'utilisation du véhicule et
en assure l'entretien courant (niveau d'huile, eau, accus, pneumatiques,
éclairage ...).
Certains
managers ont adressé à leurs collaborateurs des notes stipulant que les
prestations d'achats liées aux véhicules professionnels comme le lavage , l'huile ou le lave glace ne sont pas remboursables.
Face
à cette ambiguïté, les élus demandent à la Direction la démarche officielle
pour effectuer ces opérations d'entretien courant et de préciser si toutes ces
opérations doivent être impérativement réalisées dans les centres d'entretien
des loueurs.
Afin
d'éviter tout litige, ils demandent également la mise à jour exhaustive de
l'intranet sur ce sujet.
Réponse :
Toutes
les petites interventions (niveau d'huile, eau, accus, pneumatiques, éclairage ..) sont incluses dans le contrat.
Il
suffit de demander l'accord préalable du loueur avant de faire effectuer ces
interventions.
Les
lavages ne sont pas pris en charge par la compagnie.
Les
élus réclament qu'un avis indiquant les modalités d'accès des travailleurs au
document unique soit affiché au même emplacement que celui réservé au règlement
intérieur. conformément aux dispositions de l'article
R4121-4 du Code du travail.
Réponse
:
En
France, le document unique (ou Document unique d'évaluation des risques - DU ou
DUER) a été créé par le décret
n° 2001-1016 du 5 novembre 2001.
Le décret a adopté la directive européenne sur la prévention de risque
professionnel. Il est la transposition, par écrit, de l'évaluation des
risques, imposée à tout employeur par le Code du Travail
(article
R. 4121-1 et suivants du code du travail français). Il est obligatoire pour
toutes les entreprises et associations de plus de un salarié.
Le document unique
permet de lister et hiérarchiser les risques pouvant nuire à la sécurité de tout salarié et de préconiser des actions visant à les réduire voire les
supprimer. Ce document doit faire l'objet de réévaluations régulières (au moins
une fois par an), et à chaque fois qu'une unité de travail a été modifiée.
Ce document doit etre tenu à la disposition de l'inspecteur du travail, des
élus DP, des membres du CHSCT et des salariés. Aucun texte n'impose l'affichage
de ce Document (il doit être présenté à l'IT à sa demande). On préconise de
présenter la mise à jour annuelle au CHSCT.
LA PROCHAINE REUNION DP AURA LIEU
LE MARDI 27 AVRIL 2010 A 13H30
Correspondant FO: Robert LAGOS