Compte-rendu de la réunion extraordinnaire
du
CHSCT Paris Est
du 15 Février 2008
Ordre du jour
Situation des salariés dans le nouveau bâtiment JUPITER
Conditions de travail :
Sécurité :
Je ne peux évoquer
que la lumière artificielle apportée par le système d’éclairage. Le cahier des
charges du bâtiment exigeait une puissance électrique de 48 watts par
système pour donner un résultat de 400 lux sur les bureaux. Or nous nous
sommes rendu compte que les deux tubes des luminaires faisaient chacun
55 watts ; les résultats d’éclairement sont donc bien supérieurs à
notre demande. Il est, aujourd'hui, compris entre 600 et 1 200 lux.
Le changement de tube ne modifiera en rien l’intensité lumineuse. En revanche,
la lumière émise sera plus douce. Par ailleurs, la température de couleur est
très élevée, ce qui susciterait une charge lumineuse fatigante. Nous avons
sollicité le constructeur sur cette question ; il a fini par admettre que
le problème était réel.
Vous devez savoir
que les luminaires ne peuvent être équipés que de tubes de 55 watts.
Revenir à des tubes de 24 watts supposerait donc d’en changer. Ce point
est en discussion. Le constructeur semble prêt à aller jusqu’au procès. Nous
tenterons, dans un premier temps, de baisser la température de couleur en
allant dans les jaunes. Nous réaliserons des tests au centre de proximité, au
quatrième étage.
Il n’est, par
ailleurs, pas possible de couper un tube sur deux, le ballaste électrique ne
pouvant le supporter et les tubes étant en opposition de phase.La
discussion se poursuit avec le constructeur. La seule solution consisterait à
changer l’installation.
Nous sommes
confrontés à un autre problème : au lieu des 50 watts prévus, chaque
luminaire consomme 110 watts, ce qui engendre une surconsommation
électrique. Les habitants de Noisy-le-Grand nous ont d’ailleurs rapporté que le
bâtiment restait éclairé la nuit.
Nous prenons peu à
peu possession de l’installation. Nous éteindrons les lumières la nuit.
Le problème de la
surconsommation électrique est non négligeable, qu’il s’agisse du coût ou de la
saturation de l’installation électrique. Nous travaillerons à ces questions.
« Concernant l’ambiance sonore, l’isolement acoustique est insuffisant. Les niveaux sonores et la réverbération majorent la gêne exprimée par les occupants. A priori, on peut mettre en cause les nombreuses surfaces vitrées au niveau des cloisons latérales, une insuffisance de traitement acoustique du plafond, le cloisonnement interne avec l’absence quasi-totale de surfaces absorbantes [inaudible]. Je souhaiterais que soit pratiquée rapidement une étude acoustique dans ces locaux afin de préciser les principales origines du problème et surtout les solutions à mettre en œuvre. »
LB – Je dispose d’éléments de réponse de la Direction immobilière. Au moment de la livraison, les constructeurs ont fait réaliser une étude acoustique par le cabinet Ayda. Ce dernier confirme que le bâtiment, notamment les open spaces, sont conformes à la demande d’IBM. D’après cette étude, la valeur NR 34 du bâtiment serait, en effet, performante dans le cadre d’une norme HQE.
Je me suis, pour ma part, informé auprès d’autres Directeurs de région, notamment à Lyon. Il apparaît qu’un temps d’accoutumance au travail en open space est nécessaire.
Une étude acoustique a été conduite. Ses résultats sont disponibles.
Y G – Certains points focalisent le bruit. Nous avons prévu de les traiter. Ainsi, nous procéderons à un essai au troisième étage pour les machines à café. Je ne vois pas d’inconvénient à isoler également les imprimantes. En open spaces, nous sommes responsables du bruit. Nous sommes capables d’accepter un niveau de bruit environnant compris entre 40 et 50 dB sans être perturbés. Nous pourrions réaliser une mesure de bruit. Si la situation constatée n’est pas normale, nous pourrons faire appel à un bureau d’études qui pourra nous faire des recommandations. Sachez, toutefois, que la Direction immobilière ne dispose ni de ressources ni de financement pour traiter ce type d’activité. Nous devrons totalement les mettre en place.
Le fournisseur est Ouest Alu. Un certain nombre de fenêtres, qui ont été identifiées, doivent être changées sur les façades. Nous avons prévu de commencer ces travaux samedi prochain. De trois à cinq samedis seront nécessaires. Je ferai en sorte que des travaux puissent également avoir lieu le vendredi après-midi, à partir de 14 heures. Au terme de ces opérations, les ouvrants défectueux, les fenêtres cassées et les problèmes de joints entre la structure et les fenêtres auront été revus.
MC P – Je ne suis pas certaine que cela suffise. En effet, même lorsque des doubles vitres sont installées, les salariés se plaignent de courants d’air.
Y G – Il semblerait que sur un certain nombre de fenêtres, la pression sur les joints ne soit pas suffisante. Sera donc installé un système appuyant plus fortement sur les joints. L’étanchéité devrait s’en trouver améliorée.
MC P – Le même problème est rencontré dans les
salles de réunion.
YG – Le constructeur s’est dessaisi du problème. L’installation fonctionne. La temporisation doit encore être réglée. Elyo en a été informé.
JB – Nous avons le sentiment qu’Elyo ne s’est pas encore approprié sa mission.
L B – Avons-nous modifié le contrat Elyo ?
Y G – Il a été modifié au moment du déménagement de Montaigne à Jupiter, la surface passant de 10 000 à 30 000 mètres carrés. En revanche, le niveau de prestation reste le même.
Je dois lister les problèmes rencontrés pour les remonter à Elyo.
Nous avons commandé des fontaines neuves. Pour des questions administratives, notre commande a été envoyée un peu tardivement. Dans l’attente, nous avons donc récupéré d’anciennes fontaines. Nous nous sommes rendu compte que leur évacuation débouchait directement sur le parking. Nous avons demandé au constructeur de la revoir. Le raccordement devrait être terminé aujourd'hui.
F G – Serait-il possible de faire installer des distributeurs de bouteilles ?
Y G – Nous avons bien prévu d’installer un distributeur, au rez-de-chaussée ou au septième étage.
L B – Quand les fontaines à eau seront-elles installées ?
Y G – Les fontaines à eau devraient être livrées à la fin du mois de février.
G DD – Je suis Security Manager pour l’IMT France North West Africa. M J est, quant à lui, coordinateur Site Security pour les sites de l’Est parisien.
Sur ce bâtiment, nous avons installé des caméras numériques, ce qui permet de centraliser l’ensemble des données sur un PC. Ce matériel est très perfectionné. Tous les accès aux PSM sont surveillés.
MC P – Vous avez indiqué que ce système n’est pas réceptionné. Est-il, toutefois, opérationnel ?
M J – Il l’est. Quelques points de détail – déplacement de caméras, etc. – doivent, toutefois, encore être réglés.
Le plan de l’implantation des caméras n’est pas tout à fait finalisé ; une ou deux caméras devraient encore voir leur implantation modifiée. Notre objectif est de surveiller les abords du bâtiment.
GF– Certains personnels seront-ils filmés en permanence ?
G D-D – Aucun poste ne sera filmé en permanence. Nous ne sommes intéressés que par les voies de circulation. Il est, toutefois, bien évident que nous aurons une visibilité sur ce qui se passe au niveau de la réception principale même si les caméras ne sont pas dirigées sur les postes de travail.
F G – J’ai observé que certaines caméras disposées dans les sas de parking ne devaient pas disposer d’une lumière suffisante pour permettre une visibilité correcte.
M J – La visibilité reste correcte malgré le manque de lumière.
F G – Ne serait-il pas possible d’installer un système d’allumage automatique ?
Y G – Je prends note de votre question. Il serait effectivement souhaitable de prévoir un système d’éclairage, quel qu’il soit.
MJ – Ces points m’ont effectivement été remontés par l’agent de sécurité.
Les détecteurs de présence sont des radars. En heures ouvrées, ils sont inactifs, à l’exception des contacteurs de chocs, d’ouverture et des issues de secours.
Y G – Les plans ont été apposés dans le bâtiment. Ils doivent encore être affinés. La situation doit, aujourd'hui, être conforme à la législation IBM à 98 %.
JM D – Qu’en est-il des points de rassemblement ?
YG – Il a été décidé de choisir, comme point de rassemblement, l’esplanade de Minor, qui se situe de l’autre côté du boulevard du Mont d’Est.
MC P – Il me semblait qu’en cas d’évacuation, les salariés ne devaient pas traverser de route.
Y G – Il n’y a pas de texte à ce sujet. Les équipiers d’étages auront notamment pour rôle d’arrêter la circulation.
D’autres espaces avaient été envisagés ; ils n’apportent pas satisfaction. Le point de rassemblement retenu nous semble le plus sûr et le plus commode.
FG – Je suppose que les pompiers sont prévenus en cas d’exercice d’évacuation.
Y G – Oui. Nous prévenons également la police.
B L – Existe-t-il un système de blocage des feux rouges ? Je suis, par ailleurs, inquiet sur un point : les pompiers ne peuvent pas pénétrer avec du matériel lourd dans la cour intérieure du bâtiment. Est-ce normal ?
YG – Cela est obligatoire ! Nous le vérifierons.
L B – Les pompiers ont, de toute façon, étudié ce bâtiment et donné leur agrément.
JM D – Au-delà du processus d’évacuation, une question pourra être tranchée par l’exercice : la capacité d’évacuation du bâtiment et des installations. En effet, nous devons évacuer par l’avant. Or le bâtiment ne dispose que d’une sortie, qui est filtrée par deux lecteurs de badge et par un passage handicapés. Ce goulot d’étranglement pose de nombreuses questions. Je ne comprends, par exemple, pas pourquoi le panneau de plexiglas situé à côté de l’accueil ne peut pas s’ouvrir de façon exceptionnelle.
Y G– Je prends note de votre question.
Membre FO du CHSCT Paris EST :
Marie christine
PHILLIPOT (RS)
Patrice TROCCY (élu)