Compte-rendu de la réunion trimestrielle du

CHSCT  CENTRE de Juin 2005

 

 

ordre du jour

Bilan et analyse des accidents du travail et de trajet durant le quatrième trimestre 2004

Présentation du plan annuel d’activité 2005 des médecins du travail

Point concernant la visite du site de proximité du Pecq le 1er mars 2005

Point d’avancement du Groupe de travail Projet Pilote Stress

 

1       Bilan et analyse des accidents du travail et de trajet durant le quatrième trimestre 2004

Pour cette période, nous enregistrons un accident de trajet du 5 novembre à 8 H 15, Mr R., sur son trajet domicile/travail, chute dans les escaliers de la gare RER de Cergy le Haut, entorse assez lourde, 25 jours d’arrêt.

Nous n’avons pas d’accident de travail pour la période considérée.

Indépendamment, je peux balayer les accidents survenus durant les deux premiers mois, à titre d’information, officiellement, car nous en reparlerons en juin.

(Information hors procès-verbal)

 

M. N. - Une personne s’est fait mal en marchant, sans cause apparente. Cela peut être pris en charge en accident du trajet ?

Dr M. - Bien sûr, c’est en se rendant sur le lieu de travail. L’accident du travail, c’est pendant le temps de travail et sur le lieu de travail. L’accident de trajet, c’est le fait de venir de son domicile.

Quoi qu’il se passe, il n’est pas nécessaire d’avoir un tiers authentifié. Un malaise peut être pris en accident de travail. C’est la Caisse qui est souveraine.

Mme C. - L’intéressé fait la déclaration et c’est la Sécurité Sociale qui décide.

M. B. - En classant en accident de trajet ou en accident du travail, je fais « un jugement professionnel ». Encore une fois, c’est pour faire un reporting au niveau du CHSCT. Seules les institutions sont habilitées à dire que c’est un accident de trajet ou de travail.

2       Présentation du plan annuel d’activité 2005 des médecins du travail

Dr M. - Tous les ans, nous présentons un plan d’activité, commun pour les trois CHSCT. Il comprend des activités relatives aux risques postes et conditions de travail, les examens médicaux légaux, le suivi médical, l’information des voyageurs professionnels.

Régulièrement, on réactualise les protocoles d’urgence en incluant les urgences collectives. Par exemple, on a des plans d’urgence, au cas où il y aurait une tuberculose dans la tour ou une toxi-infection. On essaie de réfléchir à ce qu’il faudrait faire, avant que cela ne survienne pour ne pas être dans la panique.

Formation recyclage et secouriste : c’est une activité réalisée par les infirmières monitrices.

De toute façon, les infirmières participent à l’ensemble des activités qui sont notées sur ce plan d’activité. C’est vraiment l’activité du service médical. Il est vrai que cette activité est faite exclusivement par les infirmières.

Contribution au groupe Pilote stress : c’est le fait que je sois présente dans ce groupe.

Relation d’aide individuelle en santé mentale : c’est quelque chose que l’on met tous les ans, c’est la gestion des cas individuels, des personnes qui nous sollicitent.

Visites de locaux, études de postes : cette année, trois groupes de travail (des groupes pluridisciplinaires).

Le premier groupe : travailler avec un ThinkPad. L’idée est de regarder les conditions de travail plus particulières des personnes qui travaillent exclusivement sur un ThinkPad, de voir si cela provoque ou non des soucis, et de voir les améliorations qui pourraient être apportées.

Un groupe est en cours sur les urgences médicales individuelles.

Il y aura une journée d’information sur l’audition : « prêter l’oreille », le 22 mars à Montaigne, dans le hall. L’objectif est d’informer sur l’audition en général, comment protéger son audition, comment éventuellement dépister un petit trouble auditif et y remédier, afin de ne pas entraîner de gêne aussi bien dans la vie quotidienne qu’au travail.

Cela a été décidé par les infirmières et les médecins sur l’Est. M C. y est associée.

Après la journée d’information du 22 mars, il y aura la possibilité de faire des dépistages par audiogramme pour les personnes volontaires, aussi bien sur Montaigne, sur Marne-la-Vallée que sur Bercy.

L’an dernier, on avait traité la nutrition. On savait que cela intéresserait tout le monde.

Là, c’est un peu plus spécifique. D’après les consultations, un certain nombre de personnes sont préoccupées, mais c’est relativement restreint. On va déjà tester. Si, à la fin de l’année, on s’aperçoit que c’est un sujet qui intéresse, à ce moment-là, pourquoi ne pas l’étendre.

Dans les autres activités, on continue les vaccinations, l’anticipation aux relations d’aide aux nuisances tabagiques. On le fait régulièrement, car des personnes souhaitent être aidées pour cela. On a un taux de succès identique à tous les médecins qui s’occupent de ce sujet. C’est un peu désespérant mais on continue. Par contre, le taux de fumeurs baisse régulièrement. Donc, il faut continuer.

Information sur le tabagisme passif. Je reconnais que sur Bercy il n’y a plus de personnes qui fument dans les locaux.

On continue les dépistages aussi bien des lésions recto coliques par l’Hemoccult, et les facteurs de risques cardio-vasculaires, en particulier en proposant des bilans de santé faits à l’IPC, organisme privé, agréé par la sécurité sociale, à l’Etoile, les conseils en diététique.

Pour terminer, gestion informatique des données médico-administratives. C’est le logiciel qui a été développé il y a deux ans, et qu’il faut continuer à réactualiser régulièrement pour tenir compte des adaptations nécessaires.

Avez-vous des questions sur ce plan d’activité ?

M. N. - J’avais une suggestion d’ordre du jour pour un futur comité : en savoir plus sur les TMS (troubles musculo-squelettiques). Cela rentre notamment dans « travailler avec un ThinkPad ». On peut le recaler dans cet item.

Dr M. - Les TMS sont les troubles musculo-squelettiques, à savoir les douleurs au niveau du membre supérieur en particulier du poignet, du coude, des épaules ou bien au niveau des cervicales. Les TMS sont reconnues en maladies professionnelles pour le membre supérieur mais pas pour la pathologie vertébrale. Ce n’est pas reconnu en maladie professionnelle.

On a vu émerger un problème, du fait de l’utilisation massive du ThinkPad isolé. Les gens travaillent longtemps et seulement sur un ThinkPad, car c’est le seul outil dont ils disposent. Le problème du ThinkPad est que l’on ne peut pas dissocier le clavier de l’écran.

Forcément, on ne peut pas être à la fois à 90°C pour taper sur le clavier et avoir une bonne position pour le cou. On voit bien que le cou est trop fléchi pour regarder l’écran du thinkpad. En travaillant ainsi, pendant 8 heures, on aura mal au cou. Cela fatigue aussi la vue, car c’est un peu trop bas.

Partant de ce constat, on va regarder ce que l’on peut faire. C’est très différent selon les personnes. Certaines n’auront jamais rien. J’en vois qui l’utilisent 10 heures par jour et il ne se passe rien du tout. D’autres auront des soucis. Cela dépend de ce que les gens font sur leur ThinkPad, certains iront en clientèle avec et l’utiliseront moins ; d’autres vont l’utiliser plus, c’est extrêmement variable. Il y a sûrement quelque chose à améliorer.

M. A. - Existe-t-il des normes de temps d’utilisation de ces micro-ordinateurs ? Travailler quelques heures par jour sur un ordinateur, cela va, mais l’individu qui doit passer sa vie devant un micro, la relation homme/machine n’est pas terrible.

Dr M. - Un décret traite le travail sur écran en général, mais il ne traite pas spécifiquement du problème du ThinkPad.

Concernant le temps de travail, il est recommandé de faire des pauses un quart d’heure toutes les deux heures. On essaie de dire aux gens de le faire, et globalement ils le font.

Par contre, rien ne dit qu’on ne peut pas travailler une journée sur écran.

On fait des certificats pour avoir un sac à dos ou une valise à roulettes. Cela fonctionne jusqu’à présent.

Le groupe de travail comprend un représentant IT, puisque ce service décide de la fourniture de matériels informatiques.

On s’est rendu compte qu’on livrait des ThinkPad avec des petites souris de portable, ce qui fait très mal à la main. On a fait supprimer cette petite souris. Il y aura une souris de taille normale. Si la personne souhaite un échange d’une petite souris au lieu d’une souris normale, cela pourra être fait au niveau du correspondant IT.

C’est vraiment le modèle qu’il ne faut pas utiliser. Cela génère des contractions de la main et des douleurs qui peuvent arrêter rapidement quand on prend un matériel plus correct.

3       Point concernant la visite du site de proximité du Pecq le 1er mars 2005

M. J. - Ces sites de proximité connaissent un grand succès.

Environ 50 % des postes de travail sont occupés au Pecq. Il y a eu un dégât des eaux et des travaux ont été exécutés. Les travaux de rénovation des moquettes et des murs n’ont pas été réalisés, à cause de conflits avec les assurances. Ces travaux seront réalisés quand les assurances auront payé IBM.

Quelqu’un s’était cogné dans une armoire électrique, qu’il n’est pas possible de déplacer, un bac à fleurs a été positionné afin d’éviter cet obstacle.

C’est un site agréable, que les gens préfèrent à Descartes. Tout le monde se félicite de la personne agréable à l’accueil. Cependant, son poste de travail laisse à désirer. Le dernier rapport de visite faisait état d’un poste de travail qui n’était pas très bien conçu, avec un manque de lumière, froid l’hiver et très chaud l’été.

On a suggéré le déplacement d’une grande publicité qui est sur une vitrine, empêchant le passage de la lumière, et que soit installé pour l’été un appareil de climatisation ou de rafraîchissement, lui permettant d’avoir un poste de travail plus confortable.

M. N. - En tant que CHSCT, on s’attend à une action et à une date. On peut comprendre que la date ne soit pas tenue pour des raisons diverses.

M. D. - C’est pris en compte. La partie chauffage et refroidissement pour l’été devrait intervenir d’ici trois mois.

M. A. - Et les fuites ?

Mme H. - Les travaux seront pris en compte quand les problèmes d’assurances seront réglés.

Mme M. - Pourrait-on s’imposer des délais inférieurs au trimestre ? Ce n’est pas recevable, ni très respectueux vis-à-vis de la personne qui nous fait remonter une situation qui n’est pas satisfaisante.

Ne pourrait-on pas mettre en place un mode opératoire ensemble avec la Direction Immobilière afin que les délais d’intervention soient effectifs ?

Mme M. - Le site d’Antony connaissait également des problèmes de budget pour effectuer les travaux.

A quelle date pourra-t-on obtenir un budget ? Si ce n’est pas le cas, quel process met-on en route, avec quelle échéance ? Dès l’obtention du budget, quel est le délai d’intervention pour les travaux ?

Il faut trouver un mode opératoire différent, sinon les situations que l’on a précédemment vécues vont se reproduire. Essayons de casser cette dynamique qui ne nous satisfait pas. Fixons-nous un échéancier, mettons-nous des priorités.

M. D. - Le budget est débloqué et les travaux démarrent. Ils devraient être terminés dans un mois au maximum. A partir du 30 avril, les travaux de peinture et remise en état à Antony devraient être achevés.

Mme M. - Il y avait des problèmes de moquettes.

M. D. - On n’a pas de remplacement de moquette en cours, un nettoyage a eu lieu cet été.

Le circuit de climatisation a été réglé de nouveau, et devrait donner satisfaction cet été.

4       Point d’avancement du Groupe de travail Projet Pilote Stress

Mme H. - Nous avons mené une communication à l’attention des membres du CHSCT, étant donné qu’il s’agit d’un problème de santé au travail et pour que vous ayez un retour de ce projet.

A l’intérieur du groupe, nous avons défini différentes personnes, intervenant dans chaque CHSCT, en vue de vous faire un report de l’activité exercée dans le groupe.

M. J., participant au groupe, fera ce compte rendu d’avancement du groupe, le Dr M. et Mme CHARLET également participants, pourront intervenir.

M. J. - Lors de la dernière réunion, j’ai découvert qu’un certain nombre de messages n’étaient pas forcément bien compris par ce CHSCT.

La participation du CHSCT à ce Groupe Stress à IBM France est essentielle.

Je me sens tout à fait à l’aise pour présenter le statut de ce groupe de travail, n’ayant pas participé par le passé à ce groupe. Je me suis fait une opinion personnelle sur le travail réalisé par ce groupe avant mon arrivée.

Lors de ma première participation, le 11 Février, j’ai fait trois commentaires essentiels.

- Y a-t-il un budget ? Un groupe de travail ne peut pas fonctionner sans budget pour mettre en place des actions.

- Ce groupe de travail pêche par le manque de communication. J’ai beaucoup insisté lors de la première réunion, pour qu’un mode de communication s’établisse. J’ai senti une certaine lacune, en particulier vis à vis des CHSCT de Paris.

- A l’analyse des premières informations, ce groupe de travail était composé de techniciens. Une question a été posée sur la représentativité lors de la dernière réunion.

Je vous donne une communication, que vous n’avez peut-être pas trouvée dans l’Intranet IBM, du 24 février. La dernière réunion de ce groupe de travail qui date du 11 février a peut-être généré une prise de conscience de la Compagnie et de la DRH sur le sujet.

Cette communication est parue et je vous suggère de consulter l’Intranet, dans une zone manager ouverte à l’ensemble des collaborateurs.

Mme H. - Elle est sur le site Intranet HR. En dessous de la première fenêtre, vous avez le portail manager et il est marqué « article sur le stress ». Si vous voulez, je peux vous envoyer le lien.

M. J. - Vous allez avoir des réponses à un certain nombre de questions posées.

En préambule, dans ce groupe de travail, j’avais laissé entendre que, sur le plan gouvernemental, il se passerait des choses assez vite. Ce sujet comporte énormément de réflexions actuellement, que ce soit par les politiques, les syndicats, le Ministère du Travail ou de la Santé. Quelques informations externes à IBM me permettaient de penser que cela allait probablement s’accélérer.

La presse a sorti des choses impliquant directement IBM France. Un certain nombre d’éléments de réponses sont dans cette présentation.