Compte-rendu de la réunion trimestrielle du
CHSCT CENTRE de
Juin 2005
ordre
du jour
Bilan et analyse des accidents du travail durant le premier et le deuxième trimestres 2005
Rapport technique du médecin du travail 2004
Information sur l’état d’avancement des travaux du Groupe de travail pilote stress (Bercy)
Point concernant les visites de Bercy, Viroflay, Iéna
Un
premier accident de trajet du 18 avril à 8 h 45, sur son trajet domicile-travail, en station de métro Gare St Lazare,
glissade sur sol mouillé. Déchirure musculaire au niveau de la cuisse,
9 jours d’arrêt.
Un accident du 28 avril à 8 h, sur son trajet domicile-travail, en sortant de la station de métro, a été bousculé et est tombé. Contusions multiples, 5 jours d’arrêt.
Un accident du 10 juin à 9 h, sur son trajet domicile-travail, place des Vins de France, chute suite à une absence de grille sur la pluviale du trottoir. Contusions multiples.
Un accident du 13 juin à 9 h 15, sur son trajet domicile-travail, en scooter, a été heurté par une voiture et est tombé sur une autre voiture. Contusions multiples sans arrêt.
Concernant les accidents du travail, je vous rappelle l’accident du 4 janvier 2005 à 11 h 15 d’une personne de Bercy. Elle s’était prise le pied dans le câble Ethernet sous son bureau, avait fait une chute sur ses deux genoux. C’était sans arrêt.
Un accident du 23 mai à 11 h 40 d’une personne de Bercy, sur le site de Viroflay, chute en ratant la dernière marche de l’escalier en arrivant au 1er étage du bâtiment, en venant du bureau du 2ème étage. Entorse, sans arrêt.
Dr M Quelques chiffres d’activité, il n’y a pas une différence majeure par rapport aux années précédentes.
Je fais toujours un rappel sur les activités de dépistage, en particulier les bilans de santé des personnes que nous adressons au centre IPC, agréé Sécurité Sociale ; et également le dépistage des lésions rectocoliques. C’est une activité que nous exerçons depuis 25 ou 30 ans et qui permet très régulièrement des dépistages, même si ce n’est pas forcément évident de vendre l’examen.
M. B .- A
partir de quel âge, faites-vous l’examen ?
Dr M - On essaie de démarrer entre 45
et 50 ans. La Sécurité Sociale démarre à 50 ans et nous essayons de
le proposer avant. Cela ne rencontre pas toujours un franc succès.
C’est un test validé. Il réduit la mortalité par cancer du colon, ce qui est remarquable, pour un test qui vaut 25 F. La Compagnie le fait depuis très longtemps.
L’activité infirmière a enregistré une hausse des soins en 2004 par rapport à 2003. Il est à noter une forte activité de massages-détente, effectués par Dominique. Parfois, elle est obligée de refuser, car elle ne peut pas faire que cela non plus.
M. G.- Il y a moins de personnes et
plus de soins ?
Dr M - 14,5 % de plus.
Les soins comprennent tout : les personnes qui viennent prendre un cachet d’aspirine, celles qui ont besoin d’une écoute, celles qui ont besoin d’un pansement, etc. Les gens ont plus de soucis au quotidien.
J’ai effectué une déclaration de maladie à caractère professionnel cette année. C’est une déclaration effectuée par le médecin, qui est anonyme, auprès du Médecin Inspecteur du Travail. L’objet étant de dire qu’une personne a été victime d’une affection, dont le médecin pense qu’elle est d’origine professionnelle, alors même qu’il n’existe pas encore de tableaux de maladies professionnelles pour reconnaître l’infection.
L’intérêt est double, d’abord signaler à l’employeur qu’il y a peut-être une pathologie liée au travail, et ensuite prendre date pour la personne en question. Même si la déclaration est anonyme, si un jour un tableau apparaît, on peut faire prévaloir cette déclaration qui figure dans le dossier de la personne. Evidemment, la personne le sait. En l’occurrence, il s’agit d’une déclaration pour problèmes psychosociaux, type dépression.
Cette année, j’ai participé au congrès de la médecine du travail, qui s’est déroulé à Bordeaux, en juin 2004. De nombreux thèmes étaient intéressants. J’ai retenu cette présentation, qui me semble intéressante pour l’avenir « work ability » avec quatre facteurs clés.
Pourquoi n’ai-je pas traduit ? En fait, « capacité de travail », si l’on traduit en français, on va déboucher sur quelque chose comme l’aptitude médicale, alors que cela n’a rien à voir. Là, ce n’est pas le problème de la santé de l’individu, mais à la fois la santé de l’individu, et en plus tout l’environnement de travail.
En fait, on peut avoir une capacité de travail réduite individuellement, mais un travail qui ne sollicite pas trop. Au contraire, on peut avoir une capacité de travail très importante et un travail qui sollicite beaucoup trop. C’est vraiment l’équilibre entre les deux.
La santé au travail est en haut avec les quatre valeurs fondamentales qui vont la sous-tendre, et puis l’interférence avec la famille, la société, la vie au travail. Evidemment, tout cela intervient aussi sur la santé de l’individu.
La première chose, c’est la santé, d’où l’intérêt de tout faire pour promouvoir les capacités fonctionnelles de la personne.
En deuxième lieu, les compétences : le travail, c’est aussi une opportunité à apprendre, et même apprendre à apprendre. C’est important de garder cette dimension, et de la promouvoir.
En troisième lieu, les valeurs. La motivation et les satisfactions au travail sont influencées par la reconnaissance, mais également par la possibilité d’améliorer ses compétences.
Là, on arrive vers des valeurs plus difficiles, mais dont il faut rappeler qu’elles sont très importantes pour la santé de la personne.
En dernier lieu, le travail avec l’environnement, l’exigence des postes, les tâches, l’organisation, le management.
C’est un Finlandais qui a fait cela. Les Finlandais sont très en avance en termes de santé au travail en général.
Il a établi en test, avec des questions assez simples. Cela lui permet de faire une évaluation de cette work ability. Cela pourrait être très intéressant, en particulier pour le problème des personnes qui vieillissent. Conservent-elles une capacité de travail correcte ? Comment on agit suffisamment en amont pour qu’elles gardent des capacités de travail jusqu’à l’âge de la retraite ?
Les points importants de la conclusion de ce rapport cette année :
· La persistance du groupe pilote stress, dont on parlera tout à l’heure.
· Quatre réunions d’échange et de dialogue managers. Une est faite dans le cadre de nouveaux managers. Cette réunion est facultative pour les managers, j’interviens pour donner quelques informations sur les problèmes de santé. Deux réunions ont été tenues à la demande des services, c’est-à-dire un manager avec les personnes du service, une autre réunion a rejoint tous les managers d’une entité.
· Deux points me soucient, troubles musculo-squelettiques. On en avait déjà parlé l’an dernier. C’est quelque chose que je constate toujours. Donc, des troubles des membres supérieurs, des douleurs aux poignets, épaules, coudes et cervicales. Le travail sur thinkpad est en partie responsable, probablement le stress aussi. On sait que c’est un facteur aggravant du fait de la tension musculaire provoquée. C’est un problème restant à traiter, même si j’essaie de faire en visite médicale le maximum d’informations possibles, déjà pour éviter les plus grosses erreurs que peuvent commettre les personnes qui travaillent sur thinkpad.
· Emploi, maladie et handicap. C’est un point que j’avais déjà signalé également l’année précédente, c’est la difficulté que peuvent avoir certaines personnes, qui ont un souci de santé, soit reconnu COTOREP, soit en invalidité, à retrouver un travail si par hasard elles ne peuvent pas continuer le travail qu’elles occupent.
Mme La Présidente - Docteur M , je vous
laisse la parole afin de faire un point sur l’état d’avancement des travaux du
groupe de travail de travail Pilote Stress.
Dr M - On en était resté aux questionnaires
donnés aux personnes et au retour d’information des premiers questionnaires.
Pour mémoire, à l’entité marketing (32 ou 33 personnes permanentes), 19 personnes ont répondu au questionnaire. Des pistes ont été données par ce questionnaire.
C’est un service à majorité féminine. L’ancienneté IBM est importante : 13,6 ans. Par contre, dans le poste, elle est assez peu importante : 23 mois.
Le questionnaire montrait un impact fort de la vie de travail sur la vie personnelle, un ressenti de niveau de stress élevé en termes de délai, de date butoir en particulier, un soutien présent des collègues et du management, ainsi que de la cellule familiale.
Les consultants ont fait remarquer que le questionnaire ne portait pas sur le volet médical, et c’était un choix du pilote stress que de laisser au médecin le soin de faire des questionnaires sur la santé. Les consultants voulaient utiliser leur propre méthode, ce qui parait logique.
Des réunions avec les consultants ont démarré le 20 mai. L’étude a été faite vraiment avec des volontaires de l’entité, le groupe GEM (Groupe entité marketing software). Pour démarrer l’étude, il y a eu une réunion d’information avec l’ensemble des personnes. Elles ont rempli le questionnaire et on leur a proposé de participer à un groupe de volontaires.
Les consultants ont travaillé avec le groupe GEM d’une manière autonome. Les membres du pilote stress n’ont pas participé à leurs débats et c’était volontaire. C’était vraiment pour laisser toute indépendance sur l’analyse de la situation.
Les consultants sont d’Angers. Ces personnes ont une formation double, psychologie et ergonomie de langue française, et psychodynamique du travail pour les deux personnes. Autrement dit, le travail des consultants a porté sur le travail lui-même, ce qui pose problème dans le travail : mettre en évidence les difficultés rencontrées au cœur même de l’activité, en prenant des exemples très concrets et en les déroulant de a à z.
Les membres du groupe GEM ont souhaité que ces exemples ne soient pas divulgués. C’est une petite entité, et on comprend bien, si l’on décrit les choses telles qu’elles sont, on peut remonter aux personnes en question.
Le but consiste à mettre en évidence cet écart qui existe toujours entre ce que l’on demande aux gens de faire et ce qu’ils font réellement, de permettre aux personnes de s’exprimer sur cet écart. Les consultants estiment que ce qui fait souffrir, c’est de ne pas pouvoir en parler.
Ensemble, les membres du groupe GEM et le management doivent regarder les pistes de solutions, par rapport aux hypothèses émises. Tout cela va demander plusieurs réunions, qui d’ailleurs sont programmées avec des consultants jusqu’à fin septembre.
M. G. - Concrètement, cela va déboucher
sur quoi : une autre organisation du travail dans ce service ?
Dr M- Une première chose a été faite. A
partir du moment où ce dialogue existe sur le cœur de métier, les gens ont une
lecture différente de ce qui leur arrive. On peut penser que ces lectures vont
être réappliquées à d’autres situations et avec le
management.
On a créé une dynamique, et on souhaite qu’elle perdure. Il ne faut pas se leurrer, la situation de travail ne va pas rester figée. On n’est pas parti dans une hypothèse de faire venir un consultant, qu’il nous dise ce qu’il faut faire et tout va pour le mieux. On sait très bien que cela ne marchera pas. Dans six mois, la situation sera différente.
C’est la capacité des personnes à dialoguer entre elles qui a été changée. L’avenir nous le dira, mais cela restera.
M. A - Cette capacité va-t-elle
s’étendre en dehors du groupe ?
Ce groupe a fait un travail ensemble très profitable, et peut-être que des conclusions intéressantes vont sortir. Cela va-t-il s’étendre à leurs collègues ?
Dr M- Il n’y aura pas que des gens du groupe
GEM, mais une restitution à l’ensemble de l’entité. Cette lecture doit être
partagée, il faut que cela se diffuse.
M. J - Si un point apparaît profitable
aux individus et à la productivité du groupe, y a-t-il une extension éventuelle
et chaque entité va-t-elle se voir appelée à bénéficier du concours d’un expert
et d’un consultant extérieur pour faire émerger les problèmes, et que tout le
monde en bénéficie ?
Je crains que globalement le coût ramené au groupe GEM soit élevé et que l’extension aux autres services soit difficile.
Mme La Présidente - Le but consistait à
tester la méthodologie sur ce département, et étendre la méthode à d’autres
départements. C’est dans le cahier des charges.
Mme C - On n’a pas eu tous les comptes
rendus de ce groupe de travail.
Mme La Présidente -
J’ai déjà dit et ce
conformément à nos dernières réunions dans le cadre du groupe projet
pilote stress, que le groupe
avait nommément désigné les rapporteurs au titre des travaux réalisés dans ce groupe,
et qu’on ne diffusait plus les comptes rendus de travail, car leur contenu sont sujet à trop d’interprétations.
Il était préférable de faire une restitution claire et nette
à travers une présentation dont
le contenu a reçu l’aval du groupe Pilote Stress.
Donc, il n’y aura plus de diffusion des comptes rendus du groupe projet pilote stress, mais une restitution sera faite, soit d’une manière orale, soit par support de présentation à l’ensemble des CHSCT.
Mme B - La visite de Bercy du
11 avril s’est effectuée avec un nombre restreint.
On a commencé par le secteur 2P023, juste à l’entrée du plateau. Les secrétaires ont demandé à plusieurs reprises à déménager. Je pense que ce point a été réglé. La zone France Espace Service restera à son implantation actuelle et ne changera pas d’emplacement, comme cela avait été évoqué.
Zones 2P03D-2P03B : un petit souci devant le châssis pompier encombré par des cartons. Tout cela a été enlevé.
Il y avait un problème de sièges poussiéreux, on verra cela avec M. Deseille. Ils ont été nettoyés.
Bureau de passage face à la zone 2P05-2P06, côté Paris, il manquait un téléphone sur un bureau. Le constat a été fait qu’il n’y avait pas eu d’amélioration au niveau des cloisonnettes demandées depuis longtemps, ainsi qu’une isolation phonique et de mettre un peu de décoration. Une imprimante était bruyante.
Zone 2P071, une armoire gênait le passage et l’entrée d’un bureau. Je pense que cela a été fait, on verra cela après.
Zone technline 2P141, la moquette était très sale et des paravents apposés contre le mur. Tout cela a été fait et nettoyé, et les paravents enlevés.
Salle 2C151, un capot de convecteur a été enlevé. Il a été vérifié et remis. La poignée de porte qui était montée à l’envers a été réparée.
Zones 2C10 et 2C011, des cartons ont été enlevés au dessus des armoires pour des questions de sécurité et des affichages ont été apposés par le Secrétariat. Une demande d’armoire a été faite afin de pouvoir tout ranger.
Zone 2C026 : local trésorerie et local réseau autocom, une demande de judas avait été faite. Ce sont des locaux fermés avec accès par badge.
Mme B - La visite du site de Viroflay a
eu lieu le 30 mai. Site toujours agréable, très bon accueil par la
secrétaire, très dynamique.
C’est un site de proximité qui a une occupation maximum (80 %). Le réglage de la climatisation provoque un petit souci dans différentes zones ;
Concernant les toilettes, c’est quelque chose de récurrent, il y a une odeur d’humidité assez désagréable dont on ne connaît pas la provenance, peut être de l’extraction d’air ou de l’immeuble ?
Le 2ème étage était libéré aux trois quarts. On a rencontré le manager qui nous a dit que cela allait se libérer sous peu. On rend cet étage et IBM n’occupera plus que le premier étage à Viroflay.
Mme B - La visite de Iéna a eu lieu le
20 juin.
Mme La Présidente - L’espace mobilité et
compétences, suite au PSE, s’est installé à compter du mois de juin, et pour
cinq à six mois dans des locaux loués place Iéna.
10 à 15 personnes d’IBM viennent travailler à temps plein ou épisodiquement, ainsi que des consultants et notre partenaire ALTEDIA.
Mme B - Le plateau est au 4ème
étage d’un immeuble moderne. C’est spacieux avec une quinzaine de bureaux, des
salles de réunion, un grand open space pour les personnes qui font de la téléphonie et
une salle d’attente équipée de deux ordinateurs.
Le plateau fait environ 700 m². Au départ, il y avait 16 ou 17 bureaux. A la demande d’IBM, le plateau a été modifié.
Le lieu est équipé pour recevoir des handicapés. Pour déjeuner, les personnes se font rembourser sur note de frais. Il n’y a pas de système de restauration dans le quartier.
Les prochaines visites auront lieu :
Le 15 septembre à Antony
Le 13 octobre aux ULIS (à confirmer)
Mme La Présidente - On va renvoyer à
l’ensemble des membres les dates plénières ainsi que les dates de visite de
chaque site. Des modifications pourront intervenir à cause des élections.
Lorsque la nouvelle composition du CHSCT sera connue, on refera la même chose.
Dr M - Il n’y a pas d’OGM dans la restauration. Je n’ai pas encore obtenu
d’écrit. La traçabilité existe pour les viandes, tous
les jours un panneau est affiché avec l’origine de la viande consommée.
M. B- Le nouvel appel d’urgence a été
étiqueté à Bercy.