Compte-rendu du CHSCT CENTRE
de septembre 2008
Statut sur
l'avancement du Programme national de prévention du stress
Point immobilier sur les sites de proximité
Point sur l'avancement du projet "PDE Paris-Banlieue"
Informations complémentaires sur les salariés en mode "projet" sur sites clients
Le Programme répond à trois impératifs majeurs :
· impliquer tous les acteurs
L’ensemble de l’Entreprise est concerné par ce programme, depuis les collaborateurs jusqu’à la Présidence.
· couvrir les trois phases du stress
La première phase, ou stade primaire, consiste à identifier les causes du stress au sein de l’organisation et à les limiter, voire à les supprimer.
Vient ensuite le stade de la prévention secondaire, qui ne s’attache plus aux causes mais aux effets du stress. Il s’agit d’identifier ces effets, de les limiter et si possible de les supprimer.
Enfin, le niveau curatif consiste à traiter les conséquences du stress.
· comprendre le « marché du stress »
Sur le « marché du stress » fleurissent les offres, plus ou moins sérieuses, qu’il convient d’étudier de près.
Je participe à un atelier avec d’autres entreprises qui ont toutes pour objectif de prévenir le stress. Par ailleurs, un groupe de travail interministériel réfléchit à l’identification d’indicateurs du stress au travail. Ces indicateurs devraient paraître à l’été 2009.
Nous avons atteint nos objectifs sur nos quatre axes :
· la prévention primaire ;
· le site de La Gaude ;
· la formation « manager le stress et santé au travail » ;
· le module Leadership Development.
La prévention primaire comprend tout d’abord le module PPS (Prévention Primaire du Stress), qui est actuellement déployé avec le cabinet Michel Mérit Consultants, choisi par les médecins. Une première session avait été organisée en 2005, poursuivie en 2006 et 2007. Elle fait aujourd’hui l’objet d’un déploiement plus intensif.
Un module concerne ensuite les comportements managériaux, avec un volet obligatoire « manager le stress et santé au travail » et un volet facultatif sur le thème du leadership.
La prévention secondaire comporte pour sa part l’étude du site de La Gaude, qui a donné lieu à un plan d’actions. S’y ajoutent des réunions mensuelles organisées à la demande des collaborateurs qui souffrent de stress. Le Médecin rencontre régulièrement le HRP Leader et éventuellement les managers. En outre, nous constatons que les managers sollicitent plus volontiers le Médecin lorsqu’un de leurs collaborateurs souffre de stress.
Enfin, des actions locales sont menées par les Médecins sur les différents sites IBM.
En 2008, le programme concerne dix entités. Il comprend également la formation de quatre référents. Le cabinet extérieur effectuera un transfert de compétences progressif et accompagnera les référents en binômes.
Des comités de pilotage se tiennent tous les mois. Un point formel a été organisé le 27 août dernier, réunissant l’ensemble des acteurs concernés ainsi que Tim Stevens. Un autre point sera organisé en décembre. Le cabinet de consulting accompagne les référents dans une approche théorique, en particulier en matière d’ergonomie (adapter le travail à l’homme) et de psycho-dynamique du travail (perception du collaborateur et réactions psychologiques).
Cinq équipes ont déjà bénéficié du programme. Il s’agit des équipes de :
· IGA à Orléans ;
· Software Sales à Paris ;
·
ITD ;
·
SND
Sales ;
· Marseille.
Nous effectuons un suivi rigoureux de ce programme. Un tableau de bord actualisé tous les mois permet de juger de l’avancement du plan d’actions.
· Le cluster SND a initié la démarche mi-juillet. Il a commencé à lancer des actions importantes et a témoigné d’une réelle prise de conscience.
· ITD Clermont a bien avancé dans son plan d’action (40 % du plan sont réalisés).
· SWG Sales avait déjà réalisé 50 % de son plan d’actions fin août.
· GBS AS Orléans, ayant réduit son activité, va probablement adapter le contenu de son plan d’actions à son nouveau contexte.
· L’agence de Marseille a lancé quelques actions début septembre.
Les thématiques évoquées lors de ces sessions sont :
· l’organisation et les processus ;
· le climat et l’ambiance de travail : communication, compréhension de la stratégie IBM, inquiétude face à l’avenir, management, relation client ;
· les moyens et les ressources : charge de travail, gestion des priorités, compétences, différence entre les objectifs et les possibilités données aux collaborateurs ;
· la reconnaissance, qu’elle soit financière ou personnelle. De nombreux collaborateurs, notamment des services support, demandent davantage de reconnaissance et à être associés au succès de l’Entreprise.
Les cinq premières sessions ont permis de préciser les limites et les enjeux du programme.
· Il faut un manager vraiment volontaire.
· Le programme demande un accompagnement par les référents en amont et en aval.
· La partie en présentiel doit être réduite.
· Les managers doivent être mieux préparés, et les équipes mieux intégrées.
· Le système de sélection et de montée en compétences des référents doit être assoupli.
Sont également programmées des sessions pour :
· GBS HCM, le 9 octobre prochain ;
· Software Sales, en décembre ;
· GTS, en novembre.
La formation Manager le Stress et Santé au Travail est obligatoire pour tous les managers.
Elle aborde tout d’abord le stress d’un point de vue macroéconomique : situation du stress au travail en France, impact socioéconomique, santé au travail, risques psychosociaux, harcèlement et discrimination au travail, relations sociales, conséquences de tous ces facteurs sur le management.
La partie principale de cette formation est consacrée au stress, avec l’intervention du cabinet Stimulus : définition du stress, manifestations et effets du stress, comment lutter contre le stress pour soi même, comment prévenir et détecter le stress des collaborateurs.
Ces sessions sont bien perçues par les managers. L’objectif était de parler librement du stress, sans tabou, entre managers, avec ses supérieurs et avec ses collaborateurs.
A l’issue de ces sessions, le Docteur M. a fait l’objet de sollicitations plus fréquentes de la part des managers pour évoquer le stress de leurs collaborateurs.
Nous n’avons pas remarqué de problème particulier au niveau propreté.
Un affichage sur le Code du Travail a été placé dans le local détente, sous la fontaine à eau : nous ignorons qui l’a mis en place.
Les coordonnées de la Médecine du Travail seront plus visibles sur le panneau de la Direction.
Dans le local détente, un broyeur est cassé et pourrait être dangereux.
Dans un WC femmes au fond de l’open space, un distributeur de savon tient grâce à un élastique.
Un paravent tient à l’aide d’un morceau de carton.
Le contrôle des extincteurs n’a pas été effectué dans les délais requis. Le dernier passage date de mai 2007.
Une zone est plus chaude que l’autre. Cette zone se trouve du côté parking. Les fenêtres, à hauteur d’homme, ont été condamnées volontairement par la Secrétaire du site à la suite d’effractions. La climatisation est par ailleurs assez bruyante.
Les WC situés à proximité de l’entrée distillent une odeur assez désagréable. Cela tient à la conception de l’immeuble.
Sur les portes d’issue de secours, de nouveaux affichages en caractères plus gros seraient souhaitables.
Les places de parking sont peu nombreuses. On peut toutefois trouver des places dans la rue.
Le site est toujours agréable, et les plantes vertes sont bien entretenues.
RàS au niveau restauration collective.
Tous ces problèmes ont été remontés et seront traités.
« Le CHSCT Centre ayant la responsabilité des
sites de proximité et de passage de la région parisienne ; il constate que
le déménagement du siège vers Bois-Colombes (dont la capacité d’accueil passe
de 3 500 à 2 800 bureaux) est une modification substantielle des
conditions de travail et risque donc de générer un besoin accru des sites de
proximité et de passage et de leur capacité d’accueil.
Le CHSCT Centre considère que la Direction ne mène
pas avec la rigueur qui serait souhaitable les études ayant trait à
l'utilisation, à l'implantation et à l'avenir des sites de proximité et de
passage de la région parisienne.
En conséquence, le CHSCT Centre décide de choisir une expertise commandée par lui portant sur l'utilisation, l'implantation et l'avenir des sites de proximité et de passage, conformément au Code du Travail. Il mandate son Secrétaire, pour entrer en contact avec le cabinet Orseu et rédiger une lettre de mission après ce premier contact. Le Secrétaire pourra, le cas échéant, demander une réunion exceptionnelle du CHSCT Centre sur le sujet ( lettre de mission ou rapport d'étape ). »
La motion est votée à l’unanimité.
L B – Je vous avais informé que nous avions lancé un PDE lié au site de Bois-Colombes. LM L gère le projet Bois-Colombes. Le chef de projet PDE est M P. Il a déjà géré le projet PDE pour le site de Montpellier.
Le PDE a un double objectif :
· le respect de l’environnement
Il est obligatoire pour toutes les entreprises de plus de 350 salariés de trouver des solutions alternatives aux déplacements individuels et de contribuer à la maîtrise des déplacements. Ces solutions peuvent être le covoiturage ou la facilitation des transports en commun.
Nous avons le soutien de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) pour construire ce PDE. Parmi les mesures qu’un PDE peut intégrer, on trouve « la promotion du vélo lorsque c’est possible, les améliorations de l’accès aux bâtiments pour les piétons, l’encouragement à l’utilisation du transport public ». Lorsque nous aurons finalisé notre étude avec l’ADEME, nous rencontrerons les entreprises de transport public avec les autres sociétés du site de Bois-Colombes, afin que les fréquences et les horaires soient améliorés.
· l’accompagnement et l’encouragement à habiter à proximité des lieux de travail
La stratégie de sites de proximité relève de cet objectif. Il importe de trouver des moyens alternatifs qui permettent de limiter l’usage de la voiture.
De même qu’une première exposition avait présenté le site de Bois-Colombes aux salariés de Paris, une deuxième exposition sera organisée du 13 au 15 octobre. Le thème en sera « mobilité et transport ». La Direction a conscience que ce sujet constitue une des principales préoccupations des salariés. Elle va traiter, au travers d’un certain nombre d’ateliers, l’offre de transports en commun du site de Bois-Colombes, les dessertes et la fréquence des horaires, l’accès en voiture et en deux roues, la politique de mobilité d’IBM ainsi que le PDE et sa démarche environnementale.
La RATP et la SNCF devraient être présentes lors de cette exposition pour répondre aux problématiques individuelles des salariés concernant l’accès à Bois-Colombes.
Pour plus
d’informations contactez vos représentants FO
Sylvie
rey-tranchard
Patrice troccy