Compte-rendu de la réunion trimestrielle du
CHSCT CENTRE de
Décembre 2005
ordre
du jour
Bilan et analyse des accidents de travail durant le dernier trimestre 2005
Information sur la situation de l'immeuble de Bercy et ses incidences en termes de mouvements de personnes
Compte rendu de la visite de Bercy du 21 novembre 2005
Point sur le projet pilote stress du site de Bercy
G B . – Nous n’avons pas enregistré d’accidents de travail ou de trajet pour la période considérée.
G B. – Le CHSCT de coordination a émis, en 2002, certaines recommandations. Au regard des agressions survenues majoritairement à l’Ouest et à l’Est, souhaitez-vous aujourd'hui réactiver ce document et peut-être le remettre à jour ?
M H. – Le document sera amendé et enrichi, en
fonction des remarques des élus du CHSCT.
J D.– La restitution des locaux au propriétaire de Bercy aura lieu à la fin du mois de mai. Les derniers occupants devront, dans ce contexte, quitter l’immeuble fin avril, afin de permettre la réalisation des travaux. Le cas de l’espace de proximité est étudié avec beaucoup de sérieux. Les propriétaires de Bercy nous ont fait une proposition pour le 6ème étage. Pour l’heure, cette proposition, que nous étudions, ne nous convient pas. Je visiterai cet après-midi des surfaces dans le 12ème arrondissement.
GM. – Combien de places recherchez-vous ?
J D. – Nous recherchons 1 000 mètres carrés, soit entre 80 et 100 postes.
N N. – Nous vous proposons la délibération suivante :
« Le CHSCT Centre demande à la Direction de trouver un site de proximité au moins équivalent à celui de Bercy , en termes de taille et de configuration et opérationnel au plus tard à la date de fermeture de Bercy. »
La délibération est approuvée à l’unanimité des votants présents.
M H.
– Le site de Bercy compte environ 340 personnes, dont 140 appelées à bouger.
G M.
– Les collaborateurs appelés à quitter Bercy sont-ils au courant de l’endroit
où ils vont aller ?
M H. –
Le Marketing devrait rejoindre Descartes fin janvier/début février (29ème
étage). La Finance/Trésorerie devrait rejoindre Descartes entre fin février et
fin avril (28 èmeétage).
Les Achats devraient également rejoindre Descartes entre fin février et fin
avril (28ème étage). Au niveau des infrastructures (Réseau, GS,
Véhicules), les collaborateurs devraient bouger sur Descartes entre fin mars et
fin avril (au 28ème étage). La Techline
devrait quant à elle bouger fin février (29ème étage). L’Informatique interne devrait aussi bouger fin février et
s’installer au 27ème étage. CRR/FFT(9ème étage),
CGMP(6ème étage)(service public),HR(5/7ème étage),
(o/w CISPH = 2ème étage), SCF-FFT(4ème étage)
devraient rejoindre le site fin mars. Enfin, le CCE et le support Ascential devraient rejoindre Montaigne courant février.
Je vous signale que ce planning n’est pas figé et
susceptible d’évoluer.
B B. – Nous avons fait un contrôle au niveau de la zone 2P03D, le châssis pompiers a été dégagé. Le bureau de passage (face zone 2P05-2P06), le téléphone manquant a été remplacé.
Dans la zone P13-P14, les armoires sont toujours dans le prolongement du châssis pompiers, et ce depuis un certain temps. Il suffirait de les décaler de 50/70 centimètres pour laisser l'accès libre. Les bouches de ventilation dans cette même zone sont condamnées par du carton car il y fait très froid, malgré plusieurs interventions d’Elyo, qui ne peut rien faire ; parait-il ?
Dans le secteur de la Techline 2P141, les plaques de moquette ont été changées ou nettoyées. En zone 2P097, il apparaît qu’aucun personnel n’intervient dans le local réservé au CISPH, pour stockage de matériel de démo. A proximité du local du CISPH, nous avons surpris huit personnes, dont une femme enceinte et proche du terme, qui étaient en réunion dans une petite pièce aveugle « dite cuisine », prétextant que, dans le système CRBS, toutes les salles étaient occupées.
Au niveau de la salle 2C151, la poignée de porte n'est
toujours pas réparée (malgré l'information contraire de la DI) et les pointes
sont apparentes. Les extincteurs sont tous conformes (vérifiés en
octobre 2005).
Plusieurs occupants du site de Bercy sont très surpris qu'un sondage n’ait pas
été fait avant d'envisager de quitter ce lieu, afin de connaître le sentiment
des occupants et d'avoir l’avis sur les conditions de travail.
.
Dr E – Je suis Médecin du travail sur le site d’Orléans et participe au groupe pilote stress.
M H. – Une présentation a été faite en septembre, avec le cabinet Michel Mérit Consultants (restitution du pilote). Pour faire suite à cette restitution, les travaux ont été poursuivis par le groupe GEM. Nous sommes aujourd'hui à une phase intermédiaire : à ce stade, nous souhaitons vous présenter les avancées intervenues depuis notre dernière réunion.
Dr E – Une enquête des médecins a été réalisée en mars 2003. Dans la mesure où cette enquête a montré un niveau de stress élevé, l’ensemble des médecins s’est déclaré favorable à la mise en œuvre d’une prévention primaire du stress (étude des causes du stress). Un groupe pilote s’est donc mis en place, constitué de médecins, de représentants dans la DRS, de membres du CHSCT et d’experts variés de la DSET. Le groupe, qui s’est réuni plusieurs fois, a étudié plusieurs pistes et a décidé de mener une action pilote sur une entité spécifique (Marketing Software), en vue de trouver une méthode d’approche des facteurs de stress et de l’étendre, si validée, à d’autres entités.
Un questionnaire a été remis à l’ensemble du personnel de l’entité Marketing Software, portant sur les conditions de travail. Les consultants sont ensuite intervenus.
Le groupe GEM a élaboré quatre fiches de cas, suite à la restitution du groupe de travail, intervenue en juin 2005. A titre d’exemple, je vous propose de vous montrer aujourd'hui une fiche de cas.
N N. – Quelle est la finalité d’une fiche de cas ?
Dr E – La fiche de cas dresse le constat d’une situation génératrice de stress, en tire les conséquences et met à jour des facteurs d’explication et des pistes d’amélioration et de réflexion. Ces fiches sont élaborées en association avec les consultants, qui ont pour mission de maintenir la réflexion du groupe en lien avec le travail.
Dans l’exemple, le montage d’une journée commerciale en cinq jours (et non cinq à six semaines comme cela est normalement nécessaire) a été pris pour hypothèse. Face à cette situation, des conséquences ont été dégagées (mobilisation, temps, énergie). Une compétition entre market managers, des interruptions de planning et une notion de non-reconnaissance de l’expertise professionnelle ont été mises en avant. In fine, l’opération s’est faite, mais partiellement. Dans ce contexte, la question de l’efficacité de l’opération s’est posée, en termes de marketing. Quoi qu'il en soit, l’objectif a été atteint, pour la Compagnie, au plan worldwild.
La notion de « culture Résultat » a été mise en avant, dans l’Entreprise. En pratique, les objectifs doivent en effet être atteints, peu importe ce que cela peut coûter. Une fois le résultat atteint, la question de la pertinence de la décision initiale n’est plus posée. De ce point de vue, les appréciations peuvent diverger, sur la méthode testée. Il apparaît aussi qu’une grande quantité d’énergie a été dépensée dans le cadre de l’opération test. Enfin, une concurrence entre les branches et les gammes a aussi été mise en avant, en facilitant l’approche individuelle des objectifs.
G C. – Comment est pris en compte le temps de travail passé au domicile, du fait des délais raccourcis et de la charge de travail augmentée ?
Dr E – L’approche retenue n’a pas été celle du temps de travail, mais celle de l’énergie rendue nécessaire par l’atteinte des objectifs et la mise en œuvre du projet.
G C. – Cela est regrettable.
M H. – Le groupe GEM a en effet décidé de travailler des points globaux et spécifiques à l’équipe, afin que celle-ci soit plus à l’aise dans le cadre de la réalisation du travail.
G C. – Nous nous attachons quant à nous aux mesures qui vont être mises en place et étendues à tout le personnel, afin de limiter le stress.
Dr E – Le groupe a une latitude pour choisir les situations concrètes sur lesquelles il souhaite travailler.