Réunion Délégués du Personnel – JANVIER 2008

 

 

Ordre du jour

Eligibilité aux journées de RTT pour les salariés Prg 9 et 10

Demande de rectification de GTT concernant le droit de prise de repos compensateur

Assurance pour les déplacements par transport en commun et en automobile inter-sites IBM

Bulletin de paie et pension d'invalidité

Respect du personnel par le management

Penser moins pour travailler gratis.

Conditions de travail scandaleuses à Jupiter

IBM aime les enfants, mais de loin.

Loi TEPA  et régularisation de TGA

 

            Eligibilité aux journées de RTT pour les salariés Prg 9 et 10

Les élus demandent à la direction d'IBM France de préciser si les salariés Prg 9 et 10 sont éligibles aux journées de RTT et d'indiquer les codes correspondants à utiliser dans l'outil GTT.

 

Réponse de la Direction :

Conformément à l’accord d’entreprise, les cadres supérieurs ayant un coefficient métallurgie supérieur ou égal à IIIC sont considérés, sauf refus de leur part, comme cadres dirigeants. Ils bénéficient d'un forfait sans référence horaire et sont soumis à la réglementation sur les congés payés légaux. Ils ne sont pas éligibles aux RTT. Les cadres de PRG 9 & 10, n’ayant pas le statut de cadre dirigeant sont éligibles aux RTT, le code correspondant est le « 078 jour RTT ».

            Demande de rectification de GTT concernant le droit de prise de repos compensateur

Afin de lever toute ambiguïté, les élus demandent à la Direction de préciser dans GTT que le droit des salariés pour prendre leur repos compensateur est conservé pendant un délai maximal d'un an. La seule incitation dans GTT à prendre ce repos compensateur dans le délai de 6 mois ainsi que préconisé par l'UIMM ne prend pas en compte de façon suffisamment explicite l'article 212-5-1 du code du travail qui stipule que :

« L’absence de demande de prise du repos par le salarié ne peut entraîner la perte de son droit au repos. Dans ce cas, l’employeur est tenu de lui demander de prendre effectivement ses repos dans un délai maximum d’un an. »

 

Réponse de la Direction :

Il s’agit d’un message d’information qui a simplement pour vocation de rappeler le délai de prise. Il est fait mention d’une manière explicite qu’IBM est tenu de lui demander de prendre ses repos dans un délai maximum de un an. Pour mémoire, rappel du message :« …le délai pour prendre le repos compensateur acquis…est porté à 6 mois par l’UIMM. L’absence de prise de repos par le salarié ne peut entraîner la perte de son droit ( dans le délai maximal d'un an) ».

 

Il n'est pas envisagé une remise a 00 du compteur. Voir le message intranet : http://d12db054.de.ibm.com/e_dir/ehript.nsf/a679679cd4c0517d80256a17004425c4/bef9448b4f0899b7c1256a330049b9c9?OpenDocument

            Assurance pour les déplacements par transport en commun et en automobile inter-sites IBM

Les élus demandent à la Direction de préciser quelle est la couverture des salariés en terme d'assurance pour les déplacements par transport en commun ainsi que dans le cadre déplacements automobiles inter-sites IBM pour le conducteur et les passagers, à la fois dans le cadre de déplacements professionnels et dans celui de la pratique des fonctions d'élus ou de représentants syndicaux.

 

Réponse de la Direction :

Un collaborateur utilisant son propre véhicule pour des raisons professionnelles avec l'accord de son manager peut obtenir un « ticket d'assurance » qui couvrira son déplacement. Pour les déplacements en transport en commun, s'il s'agit de déplacement en provenance ou vers un lieu de travail, c'est couvert par la législation sur les accidents de trajet.

 

ticket d'assurance, voir lien intranet :

http://d12db054.de.ibm.com/e_dir/ehript.nsf/05de2d185985540ec125660a002dc553/36f3aad83f375f02c1256b040056f654?OpenDocument

intranet assurance

http://d12db054.de.ibm.com/e_dir/ehript.nsf/88b6da429bc49c5fc1256609004e7e31/bfb7f06258ff2eeac1256ca90054a099?OpenDocument

            Bulletin de paie et pension d'invalidité

Les élus demandent à la Direction pourquoi les salariés bénéficiant d'une Pension d'Invalidité (attribuée par la CRAMIF) voient chaque mois le montant de cette pension traitée sur leur bulletin de paie comme des Indemnités Journalières de la Sécurité Sociale et non comme une Pension d'Invalidité.

Ils demandent également que soit rectifié ce traitement erronné qui se traduit de façon inexpliquée par une déduction supplémentaire de 11.80 % du montant de la pension d'invalidité (toujours appelée IJ par la paie IBM) sur le montant brut de leur salaire.

 

Réponse de la Direction :

Lorsqu'un collaborateur  perçoit une pension d'invalidité en activité et qu'il se trouve en arrêt maladie, la CPAM peut décider de ne pas verser d'indemnités journalières. Dans cas l'employeur pendant sa période d'arrêt retient le montant qu'il aurait du percevoir en IJ en prenant comme référence le montant de la pension d'invalidité.

 

De plus le maintien a 100% portant sur la rémunération nette et non pas brute, on applique une retenue  pour cotisation de 11,8% .

            Respect du personnel par le management

Il a été rapporté aux élus que le 28 décembre 2007, Monsieur T N, VP STG IMT France, se serait permis de faire des réflexions désobligeantes concernant l'absence physique sur Descartes d'une partie du personnel du service financier.

Les élus demandent à la Direction du Personnel de rappeler au management les règles élémentaires de la courtoisie et du respect du personnel.

 

Réponse de la Direction :

La “confiance et le respect dans les relations professionnelles” sont l’une des valeurs essentielles chez IBM. Dans l’hypothèse où celle-ci ne serait respectée au quotidien, la Direction (la DRH notamment) fait le nécessaire pour rappeler ce principe. Merci de nous communiquer des éléments précis permettant d'étoffer vos propos.

 

            Penser moins pour travailler gratis.

En fin d'année 2007, certains services (ex: Customer Fullfilment) doivent travailler d'arrache-pied pour cloturer les comptes. Or le management refuse de payer les HS et les astreintes alors que les salariés sont contraints de travailler en dehors de leur temps de travail contractuel. Les élus réclament l'application de la loi qui veut que tout travail fourni par un salarié soit intégralement rémunéré en fonction des conditions d'exécution de ce travail. Les élus réclament encore une fois que la direction rappelle ces régles basiques mais incontournables à l'ensemble du management.

 

Réponse de la Direction :

La Direction a pris en compte votre réclamation et fait le nécessaire auprès des services concernés, Customer fullfilment notamment.

 

            Conditions de travail scandaleuses à Jupiter

C'est avec consternation que les élus ont constaté à l'occasion de l'emménagement dans l'immeuble Jupiter à Noisy-le-Grand qu'IBM ne donne même pas le minimum minimorum des moyens matériels à ses salariés. Explication : dans plusieurs entités, dont le Deal Hub, un même bureau (en fait, un plan de travail) est attribué à deux salariés. Ce qui signifie que c'est le premier arrivé qui pourra disposer du plan de travail, du siège, du téléphone et de la connexion informatique ! Le second arrivant se retrouvera donc debout et sans moyen matériel pour travailler ! IBM n'était encore jamais allé si bas pour économiser sur le dos de ses salariés. Les représentants du personnel  exigent l'attribution immédiate d'un bureau par salarié sédentaire (même s'il est amené à faire des déplacements professionnels), et l'arrêt immédiat de ce jeu des "chaises musicales" qui va accroître le stress au travail et les difficultés relationnelles entre collègues.

 

Réponse de la Direction :

Tout d'abord les personnes du DealHub ne sont pas toutes considérées comme sédentaires. D'autre part les plans de travail partagés (4 au dealHub) l'ont été faits avec intelligence en tenant compte de la présence sur Jupiter des 8 personnes concernées ( dont 2 stagiaires). Par ailleurs, en cas de besoin nous avons l'espace de proximité sur le même étage. Pour info les collaborateurs du DealHub sont satisfaits à J+1 de leur emménagement sur Jupiter

 

            IBM aime les enfants, mais de loin.

PSA, Renault Trucks, Coca-Cola, LCL, Johnson & Johnson, Sephora, ADP-Charles de Gaulle et Toulouse-Blagnac, Météo France, Schell, Nestlé Waters, ont en commun d'avoir une crèche au sein de leur entreprise. Sachant que le projet d'une création d'une crèche prend entre dix-huit mois et trois ans avant de voir le jour, les élus viennent s'enquérir de savoir si la direction a prévu  ou non une crèche dans le futur siège de Bécon-les-Bruyères, comme le souhaitent depuis plusieurs années différentes organisations syndicales et de nombreux jeunes salariés.

 

Réponse de la Direction :

La direction a lancé une enquête d'évaluation des attentes et besoins de ses collaborateurs en matière de bien être sur Bois Colombes. Le sujet crèche en fait partie.

 

            Loi TEPA  et régularisation de TGA

En novembre, la Direction ne pouvait pas encore décrire les incidences de la loi TEPA sur le calcul du montant  de la régularisation du TGA.

L’année 2007 est maintenant achevée et les régularisations de TGA seront payées en fin de mois.

 

Les élus réclament que la Direction explique maintenant comment sont prises en compte les heures de travail non chargées, dans le calcul du revenu annuel à confronter à la grille des revenus bruts conventionnels minimaux.

 

Réponse de la Direction :

La loi TEPA ne supprime pas le principe d'assujettissement à charges sociales, dont le calcul complet continue à figurer sur le bulletin de salaire, mais fait bénéficier le salarié d'une réduction équivalente ( avec néanmoins un plafond légal ) au montant payé sur les HS.

Cette nouvelle réglementation ne change en rien aux modalités de calcul de l'assiette des minimas garantis. Le montant payé par l'employeur pour les HS est inclus dans les gains et le TGA de référence est augmenté du nombre d'HS effectuées, au taux horaire du TGA.

Pour le reste, vous reporter à la documentation fournie avec les bulletins de salaire de novembre, diffusée via « linkme », et disponible dans Intranet HR .