Réunion Délégués du Personnel
– octobre 2007
Ordre du jour
Rémunération des HS et jours cadres
Call le samedi et le dimanche matin
règles de compensation temps de transports
GLOBAL
ADMINISTRATION : ça bouge !!
Ligne ADSL
ORANGE/IBM
Vols
des Alimentations de T60 (ou alimentation défectueuse)
Sales Plan, Bonus Plan : « Signe ou pars ! » … 2 fois par an
Opération Jupiter :
Où iront les gens de Montaigne ?
congé sabbatique indemnisé
Dans le cadre de la nouvelle loi, les cadres ont désormais la
possibilité de se faire rémunérer les heures supplémentaires ou bien les jours
travaillés au delà du forfait annuel de référence de 215 jours.
Les élus demandent à la Direction comment elle compte indemniser les
salariés qui à la demande de leur manager et pour des contraintes de service
n'auraient pas pu prendre la totalité des congés payés auxquels ils ont droit .
Réponse de la Direction
La Direction précise que cette loi TEPA
s'appliquera bien au sein d' IBM pour les heures supplémentaires
effectuées à compter du 1 octobre 2007
(personnel en heures), avec une mise en paye retro-active
à compter du bulletin de novembre 2007 (
les HS sont payées avec un mois de décalage ). Ceci s’appliquera également pour
les cadres en jours lorsque le nombre de jours travaillés excèdera 218 jours.
Sur le fond, la loi TEPA ne change pas
le principe de l’indemnisation des jours travaillés au delà du forfait, lorsque
ceux-ci sont reconnus et validés par le management. Les exonérations de charges
sociales et d’IR sont prévues par Loi au delà de 218
jours. Pour les jours compris entre le contrat de présence et 218 jours, leur
traitement fera l'objet d'un éclaircissement auprès de la commission
d'interprétation de notre accord 35 heures qui doit se réunir en octobre 2007.
En période d'arrêté un manager peut-il exiger de ses collaborateurs de
participer à un "call" le samedi matin et le dimanche matin à huit
heures ?
Ce procédé de plus en plus fréquent ne semble pas malheureusement avoir
une influence quelconque sur le développement des affaires.
Les élus demandent à la Direction quelle est sa position par rapport à
cette liberté prise par un nombre de plus en plus important de ses managers.
Réponse de la Direction :
La Direction précise que le samedi est
un jour normalement travaillé et qui bénéficie le cas échéant de l’indemnité de
6éme jour prévue par l’accord d’entreprise relatif au temps de travail. Le
manager a donc la faculté de demander à ses salariés de venir travailler ou de
participer à un call le samedi. Pour les cadres en jours : se référer aux
modalités de récupération présentées dans l’intranet. Pour ce qui est du
travail ou de la participation à des réunions téléphoniques le dimanche, sauf
dispositions exceptionnelles, le repos dominical doit être respecté.
Les élus demandent à la Direction de rappeler quelles sont les règles de
compensation qui s'appliquent pour les employés soumis à des temps de transport
de plusieurs heures.
Réponse de la Direction
Ces règles sont décrites dans l’intranet sous la rubrique
« organisation des horaires de travail ».
Extrait des informations communiquées dans l’intranet à la rubrique
« Compensation » :
« Les cadres en jours et les cadres en heures bénéficient des
modalités suivantes :
-
la Convention UIMM prévoit, lors d’un déplacement
professionnel, la compensation par une demi journée lorsque l’amplitude de la
journée est rallongée de plus de quatre heures (code GTT P028).
-
La Compagnie ajoute que si la journée d’un
ingénieur ou cadre excède 11 heures (temps de déplacement inclus), les temps de
déplacement au-delà de cette limite, pourront être comptabilisés pour ouvrir le
bénéfice d’une récupération équivalente. Ces droits ne pourront être pris que
par demi journée ou journée et dans la limite de 6 demi journées ou trois jours
par an (code GTT 076).
-
Enfin, les collaborateurs cadres qui se verraient
reconnaître annuellement la qualité de grands voyageurs bénéficieront chaque
année d'un droit à repos supplémentaire de 3 jours RTT (code GTT 079).
Les
collaborateurs non cadres bénéficient d'une récupération ou d'un paiement temps
pour temps au delà de la période quotidienne de travail (temps de travail +
trajet habituel domicile-lieu de travail). »
Pour faire suite à une réunion qui a eu lieu semaine 34 (visite de la VP
US Global Administration),
les délégués aimeraient savoir ce qui est
réellement prévu pour les secrétaires IBM France à court terme.
En effet, il semblerait qu'elles soitent très
fortement impactées dans les prochains mois
par une mutualisation voire "mondialisation" des ressources que
représentent ces populations.
Ceci soulève une grande inquiétude : il ne serait gardé que les
personnes ayant un niveau d'anglais "suffisant" !
a) comment sera évalué ce niveau ? par qui ? avec quelles garanties d'impartialité ?
b) Qu'adviendra-t-il des personnes qui n'auront pas ce niveau ?
c) Vers quel(s) métier(s) pourront-elles se diriger ?
Réponse de la Direction :
Le test d'anglais en vigueur chez IBM
permet de connaître le niveau d'anglais de chacun. Cette appréciation est
complétée par l'expérience pratique. Les managers de Global Administration
encouragent en permanence les secrétaires à suivre des formations à la langue
anglaise. Un certain nombre d'entre elles suivent actuellement des cours
d'anglais.
La connaissance de la langue anglaise
est de plus en plus une nécessité au sein de la Compagnie. Lors de sa visite à
Paris en août dernier, la responsable mondiale de « Global
Administration » a souligné ce point. L'application du Service Delivery Model (SDM) a pour conséquence de rendre
disponibles certaines secrétaires. Elles ont la possibilité de changer de
métier si elles le souhaitent, cela en fonction des postes proposés. Elles ont
également la possibilité de continuer à exercer le métier de secrétaire. Les
managers de Global Administration apportent une attention particulière aux
affectations de secrétaires, notamment pour affecter aux postes qui ne
requièrent pas la maîtrise de l'anglais les secrétaires qui ne parlent pas
anglais, ou qui le parlent peu. Ces postes sont de plus en plus rares.
Les secrétaires qui ont un bon niveau
d'anglais et qui ont moins d'activités suite à l'application du SDM peuvent
continuer à exercer leur métier, par exemple en travaillant à distance pour des
Execs d'autres pays.
Les personnes
ayant une ligne ADSL Orange (payée par IBM) n'ont pas le droit à la téléphonie.
Ils doivent, à titre privé, soit avoir un autre opérateur, soit un forfait
France Telecom qui a le même coût de revient qu'un
abonnement ADSL !
Les élus demandent
si IBM envisage d'inclure la téléphonie dans leur dispositif d'abonnement
ADSL?
Réponse de la Direction
IBM n'incluera
pas les options ADSL (voix...) dans sa participation. Nous demandons depuis
longtemps une facturation distincte entre l’utilisation professionnelle et
l’usage privé, c’est à dire téléphonie ou TV. Orange ne sachant pas faire de
facturation distincte (« split billing » = « faction séparée »), le salarié
IBM ne peut pas souscrire d’options personnelles sur l’abonnement professionnel
IBM. Toutefois, notre demande est permanente et nous attendons une solution à
terme qui permettrait de dissocier la part IBM et la part usage utilisateurs.
Il y a de plus en plus de disparition des alimentations de T60, même en
prenant des précautions de sécurité.
Lorsque cela vous arrive , et que vous vous
rendez à la boutique micro (ici , exemple à MTG):
* Il n'y a pas de cable disponible (même en
prêt)
* En cas de vol , la commande du cable est facturable de la
manière suivante : 200 € si on commande par l'intermédiaire de la boutique (en
ce moment plus de stock , donc pas de commande possible par la boutique) ou 40
€ si l'IBMer commande directement par ses propres
moyens dans BOND (pas les mêmes stocks).
En cas de piece défectueuse, c'est la garantie
qui prend le relais.
Il n'y a donc aucune possibilité d'être "dépanné" rapidement
(sauf en empruntant l'alimentation d'un collegue) . Et c'est encore plus problématique si l'on est nomade et
en clientèle .
Les élus demandent :
1/ Qui (le service de l'employé
?) prend en
charge le cout de la facturation du produit volé , et
si il y a une procédure (si oui - laquelle) à suivre pour la déclaration du
vol.
2/ D'autoriser les boutiques micro
de commander un petit stock (sur place) d'alimentation T60 à mettre en prêt
pour permettre aux employés de continuer à travailler en attendant l'arrivée de
la nouvelle alimentation.
Réponse de la Direction :
Les utilisateurs
ne doivent pas laisser les accessoires, notamment les alimentations électriques
sur le bureau dans la journée et doivent les emporter avec eux le soir. Il n'y
a pas de procédure de déclaration de vol pour ce type de matériel.
La commande
d'une alimentation de remplacement se fait par Bond. C'est le service de
l'employé qui est facturé pour cette dépense. Il peut arriver que le Point Site
Micro dispose de ce type d'accessoires mais ce n'est pas systématique et le
service de l'employé est également facturé dans ce cas. Par contre, le prix de
l’accessoire n’est pas de 200€, il y a une erreur dans le texte de la question.
Les boutiques
pouvaient prêter ces accessoires dans le passé dans la mesure des
disponibilités. Malheureusement, les collaborateurs ne restituent pas les
équipements, ce service ne peut pas être fourni désormais. Nous en sommes
désolés.
Le personnel sous Sales Plan ou Bonus Plan reçoit chaque début de
semestre une ‘quota letter’ qui précise les objectifs
chiffrés sur la période. Les chiffres sont donnés sans aucune explication et le
collaborateur qui refuse de signer sa Quota Letter
est menacé par son manager de perdre son statut.
Les délégués réclament :
1-
que
chaque objectif soit obligatoirement commenté et que la ‘quota letter’ mentionne notamment le pourcentage de croissance
demandé versus le périmètre de l'année précédente (même semestre), le semestre
précédent, et le pourcentage de croissance par rapport aux estimations du
marché
2-
que
la direction donne sa position officielle concernant toute personne qui refuse
de signer sa Quota Letter.
Réponse de la Direction :
Les lettres d'objectifs sont là pour
donner les objectifs au collaborateur.
Elles doivent s'accompagner d'une
discussion entre le collaborateur et son manager afin que celui-ci explique ces
objectifs et réponde à toute question que se pose le collaborateur.
La position de la compagnie vis à vis de
la non signature est exprimée dans le Sales Plan 2007 disponible dans
l'intranet à l'adresse suivante :
http://d12db054.de.ibm.com/e_dir/ehript.nsf/05de2d185985540ec125660a002dc553/66e69f45e7b86820c12570d1004775f4/$FILE/Plan%20de%20motivation%20France%202007.doc
1.0 INTRODUCTION
1.1 Terminologie
spécifique au plan de motivation et structure de rémunération globale, notion
de RTR et d’OTE
Les salariés
d’IBM qui ne sont pas éligibles à un plan de motivation à la vente perçoivent
une rémunération théorique de référence (RTR) mensuelle, cette RTR mensuelle
multipliée par 6 représente la RTR semestrielle et cette RTR multipliée par 12
représente la RTR annuelle.
Quand un salarié IBM est éligible à un
plan de motivation à la vente, il reçoit en début de période de validité du
plan de motivation une lettre d’objectifs et de structure de rémunération,
proposant une opportunité de gains globale nommée OTE ("On Target Earnings"), qui est la somme d’un salaire fixe (dont
le montant peut être inférieur à celui de la RTR) et d’un salaire variable à
100% d'objectifs atteints. L’OTE est exprimée en pourcentage de la RTR, et
dépend du métier exercé. S’il accepte cette lettre alors la nouvelle structure
de rémunération proposée s’applique pour la période de validité du plan de
motivation concerné. Si en revanche le salarié refuse cette lettre ceci
entraîne la non applicabilité du plan de motivation concerné et donc le non
versement d'une rémunération variable pour l’ensemble de la période couverte par
le Plan. Pour la période durant laquelle le plan est non applicable, le
collaborateur recevra paiement de sa RTR.
A des employés de MTG qui s’inquiètent
de savoir où ils travailleront en janvier, l’encadrement n’a pu leur assurer
qu’ils resteraient installés à Noisy le Grand.
Il semble qu’aucun plan précis
d’installation des activités de Montaigne n’ait été présenté.
Dans les familles avec enfants un éloignement fort et durable du lieu de travail nécessite une
nouvelle organisation de la vie familiale.
Les élus se joignent aux salariés pour
réclamer que la lumière soit faite sur ce sujet :
-
est-ce que tous les salariés de MTG et MLV resteront sur Noisy
le Grand ?
-
le cas échéant,
o
que la Direction tienne compte de la situation
personnelle des salariés pour décider des déplacements,
o
annonce dés à présent les mouvements qu’elle
prévoit afin que chacun ait un délai pour s’organiser : un mois c’est déjà
bien trop court, surtout en période de fin d’année.
-
que
la Direction annonce dés à présent aux salariés déplacés à quelle date se fera
l’opération.
Réponse de la Direction :
Il est du ressort du management
de placer les équipes sur les différents sites, la DI met en oeuvre ces
demandes. Aujourd’hui, pour le passage vers Jupiter le bilan est le
suivant :
1. Sont transférées
vers le site de « DCT » les équipes : ITS SDU en début d'année 2007, les équipes
« BCS projets comm » ( MD SP Orange Pates) début
décembre 2007 (environ 80 personnes concernées)
Ces informations ont été données avant les vacances d"été 2007.
2. Sont regroupés
vers le site de « MLV » les équipes : SPL 10 (
T Lestrosnes) y compris BC RS staff avec les équipes
sur place et Fullfilment ;
3. Sont transférées
sur « MLV » les équipes : francisation, IIC ,
ISC SPO ;
4. Est créé sur
« MLV » le « médical » ;
5.
Sont transférées vers l’immeuble
« Jupiter » les équipes ou services suivants : Mutuelle, CCE, CE
PB / Médiatheque,
medical, courrier, locaux syndicaux, AMS, ITS SPL 7, Educ interne, Educ clients (
staff ), Deal hub, PM SI, ITD y compris BT & Fullfilment, GTS BT IT, W L B 52 positions, divers (securité
Elyo, accueil, etc…).
Dans le
cadre d'une demande d'un congé sabbatique indemnisé, dans quel délai le manager
doit-il donner sa position (accord, report ou refus) ? Les documents dans
l'intranet ne sont pas précis sur ce point. Or l'accord du manager 1e ligne
conditionne la date du début du congé. Les élus demandent que ce délai soit
précisé sur intranet.
Réponse de la Direction
Il s’agit d’un programme spécifique IBM, qui n’est
donc pas encadré par la loi. Toutefois, il existe un délai. Le début du congé
doit avoir lieu au plus tard 60 jours après l'accord du manager, donc l'accord
du manager doit être donné au plus tard 60 jours avant la date envisagée pour
le début du congé. Le bon sens voudrait donc que le manager réponde dans un
délai « raisonnable » à la demande de l'employé. Il est à noter que
le le manager n'est pas la seule personne à entrer
dans le circuit d'approbation, ce qui explique le délai de 60 jours.
Vous trouverez toutes les informations relatives à
ce programme sur le site intranet à l’adresse : http://d12db054.de.ibm.com/e_dir/ehript.nsf/05DE2D185985540EC125660A002DC553/32D4EEADF8FCF35FC1256C38005D78AC?OpenDocument
PROCHAINE REUNION LE 16
novembre 2007