Loi de programmation pour la cohésion sociale

 

 

Le 13 janvier 2005, le Conseil Constitutionnel a validé la loi de programmation pour la cohésion sociale (décision 2004-59 DC du 13 janvier 2005), à l’exception d’un seul article qui portait validation législative des actes relatifs aux travaux de réalisation des tramways de Strasbourg et de quatre autres agglomérations (art.139). La loi sera donc prochainement publiée au Journal Officiel.

Force Ouvrière rappelle: la plupart de ces mesures nécessitent des décrets d’applications pour entrer en vigueur.

 

Les CONTRATS AIDES

Contrat jeune en entreprise

Contrat emploi-jeune

 

Le LICENCIEMENT ECONOMIQUE

 

Contrat et taxe d'apprentissage

Afin de développer l'apprentissage, le législateur entend le rendre plus attractif pour les entreprises comme pour les apprentis.

À cet effet, le statut des apprentis est réformé.

 

Réforme du service public de l'emploi

Afin de faciliter l'accès à l'emploi, l'action des différents intervenants du service public de l'emploi est décloisonné ; les maisons de l'emploi sont mises en place pour assurer un service d'accompagnement adapté aux réalités locales, la diffusion des offres et demandes d'emploi est libéralisée et l'activité de placement est ouverte aux opérateurs privés. Le contrôle des demandeurs d'emploi est renforcé.

Dispositions fiscales

Le volet fiscal de la loi de programmation en faveur de la cohésion sociale comporte, notamment, l'instauration d'un crédit d'impôt en faveur des entreprises qui embauchent des apprentis et d'une nouvelle réduction d'impôt sur le revenu pour tutorat. L'exonération d'impôt sur les bénéfices des sociétés implantées dans les nouvelles ZFU est assouplie ; en revanche, l'exonération de taxe professionnelle applicable aux entreprises implantées dans les ZUS est réservée aux PME.