Reforme de la Représentativité syndicale en France
Cette négociation interprofessionnelle qui avait fait, jusqu’ici l’objet d’échanges, est entrée dans une phase active lors de la dernière séance du 20 mars. Toutes les inquiétudes qui ont été exprimées par notre Confédération, et que nous vous avons relayées lors des précédentes circulaires, se sont révélées fondées. Cette nécessité de reforme est mis en place de longue date par le MEDEF, les Gouvernements successifs et certaines Organisations syndicales en invoquant :
On assiste à une tentative de refondation sociale voulue, principalement par une partie du MEDEF, par la CFDT, et avec une coalition certaine de la CGT. Nous ne doutons pas que ces deux organisations syndicales, aidées par une partie du MEDEF feront et mettront tout en oeuvre pour essayer d’arriver à un accord interprofessionnel qui ouvrira largement la voie au législateur. En ce sens, le dernier texte proposé par le MEDEF est assez éloquent :
La délégation FORCE OUVRIERE qui participe à cette
négociation, a été amenée à rappeler, que si ce projet aboutit, c’est la fin de
la conception égalitaire et républicaine des relations sociales dans ce pays
mais aussi de la liberté de négocier et de contracter, donc de la liberté
syndicale ! Alors que cette négociation prétendait avoir pour objet selon ses
initiateurs de légitimer les accords, dynamiser le dialogue social et faciliter
l’adhésion syndicale, cela risque finalement de se traduire en régression
sociale au détriment des salariés. Il est clair, qu’au travers de ce dossier,
le gouvernement et le MEDEF veulent remettre en cause la loi de 1884.
Maj le 09/04/08